Quelques minutes après l’annulation des matchs de la journée de mercredi et le report à jeudi, Guy Forget est venu apporter des précisions sur la suite des événements tout en sachant que la météo pourrait encore perturber le bon déroulement des rencontres. Le directeur du tournoi fait le point.
Sur l’annulation des matchs de mercredi :
« Tous les spectateurs vont être remboursés intégralement. Ceux qui le souhaiteront, avec leur billet du jour (en date du 5 juin 2019), pourront revenir demain (lire ce jeudi) et assister aux matchs sur les courts où il restera des places. Ils auront une entrée générale, notamment pour le Suzanne Lenglen. Maintenant, la difficulté pour nous est de faire avancer le tournoi avec, chez les joueurs et surtout chez les joueuses, un temps de récupération similaire. On espère finir samedi pour les femmes et dimanche pour les hommes. Les prévisions météorologiques pour demain (lire ce jeudi) sont bonnes et le sont beaucoup moins pour vendredi. On étudie tous les scénarios qui nous permettront d’avancer le tournoi de la meilleure manière possible. »
Sur une possible programmation vendredi des demi‐finales femmes sur le Lenglen et des hommes sur le Central :
« À l’heure actuelle, la décision n’a pas été prise compte tenu des conditions climatiques qui devraient être difficiles vendredi. On pense à cette option comme le fait de jouer sur un troisième court. Le Simonne‐Mathieu a eu beaucoup de succès. Si les choses tournaient mal, l’idéal serait que les joueuses jouent en même temps pour avoir un temps de repos similaire. S’il y a une interruption, elles l’auront en même temps et il n’y aura pas une joueuse qui terminera 24 heures avant l’autre. On sait déjà que des joueuses vont sans doute jouer trois jours de suite et c’est un gros problème. On aimerait éviter un problème supplémentaire. »
« On étudie tous les scénarios qui nous permettront d’avancer le tournoi de la meilleure manière possible »
Si les demi‐finales ne peuvent pas avoir lieu vendredi :
« On a vu historiquement qu’une finale homme pouvait se jouer un lundi (en 2014 entre Djokovic et Nadal). En cas de scénario catastrophe, on peut imaginer la même chose chez les femmes. À l’heure actuelle, on a bon espoir d’avancer les matchs de demain (lire ce jeudi) qui sont très importants. Les météorologues nous donneront ensuite les prévisions de vendredi et nous prendrons ensuite la décision du programme de vendredi. Il sera extrêmement délicat. Rien n’est arrêté et on se garde toutes les possibilités pour s’adapter. »
Sur la billetterie de vendredi et l’accès aux spectateurs :
« Pour l’instant, je ne peux pas donner d’éléments très précis comme il y a beaucoup d’inconnues (…) On laissera les spectateurs faire leur choix. Il n’y pas de solution idéale. Notre priorité, c’est notre public. Au regard des circonstances, on va essayer de faire les meilleurs choix possibles. On a la chance d’avoir trois grands courts magnifiques : le Central qui fait 15 000 places, le Lenglen 10 000 places et le Simonne‐Mathieu avec 5 000 places. Il y a des matchs du circuit WTA qui se disputent sur des courts principaux de 5 000 places. Si ça devait être le cas, j’estime qu’il n’y a rien de dégradant, bien au contraire, de jouer sur ce court qui est qualifié comme l’un des plus beaux au monde. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le mercredi 5 juin 2019 à 18:46