La saison 2010 est difficile pour Fernando Gonzalez, avec une blessure au genou qu’il traîne et des résultats en dents de scie qui lui mettent un peu la pression pour défendre sa demie 2009 à Roland Garros. Gonzalez, un personnage aussi attachant pour son dévouement envers le Chili après le tremblement de terre que bouillant : on se souvient d’un match à l’US Open contre un Tsonga en feu au service où Gonzo tournait le dos au terrain après chaque smash de Tsonga, avant de casser sa raquette et de l’offrir à une spectatrice sous le charme ; ou de son fameux effacement de la marque avec son postérieur contre Soderling à Roland 2009. Le Bombardier s’en explique pour 20 minutes : « J’ai le sang chaud. Et parfois ça me joue des tours. Après, je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose d’avoir ce caractère. Les deux, je pense. Je suis un joueur très instinctif, ce qui est bien. Mais parfois, il faut faire preuve de plus de calme. Surtout dans un sport comme le tennis »
Publié le lundi 24 mai 2010 à 12:37