AccueilIsner: "Je me suis fait piéger"

Isner : « Je me suis fait piéger »

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C’est un John Isner fatigué et plutôt « déses­péré » qui s’est présenté devant la presse. Le joueur améri­cain n’a pas mâché ses mots en criti­quant sa passi­vité et ses résul­tats plutôt déce­vants depuis la rencontre de Coupe Davis à Monte‐Carlo.

Comment expliquez‐vous cette défaite ?
Je n’ai jamais joué comme il le fallait. C’est lui qui a été le meilleur. J’aurai du être plus agressif.

Avez‐vous pensé à votre match à Wimbledon ?
Non, pas du tout, cela ne m’a pas traversé l’es­prit. Et je le répète, je m’en veux, car je n’ai jamais pris les bonnes déci­sions, c’est très déce­vant. J’ai été très bon à Monte‐Carlo. Depuis ce match de Coupe Davis, je n’ai plus rien fait de bon sur terre battue. Je pense que je traverse un vrai creux, je ne peux pas vrai­ment l’ex­pli­quer mais mes résul­tats le confirment.

On vous sent très frustré…
Plus que cela, on veut toujours bien faire ici. Je n’ai jamais trouvé mon rythme, je me suis jamais relâché, cela fait main­te­nant quatre semaines que cela dure, c’est plutôt embêtant.

Est‐ce vous étiez prêt à revenir si le match avait été inter­rompu par la nuit
Je ne voulais surtout pas revenir, il n’y a rien de pire de s’en­dormir sans finir ce type de match, c’est horrible…

Quand vous avez sauvé toutes ses balles de matches, est‐ce que vous y avez vous un signe ?
Pas vrai­ment car tout au long de ce duel, j’ai trop subi les évène­ments, le seul point positif c’est mon service qui a été plutôt bon. Je suis rentré dans des modèles de jeu qui ne conviennent pas, je me suis fait piéger. Après je tiens à rendre homme à mon adver­saire, il a tout retourné, il était très présent sur le court, il a été plus fort que moi.

Qu’allez vous faire maintenant ?
Je ne pense qu’à une chose, rentrer chez moi le plus vite possible.

De votre envoyé spécial à Roland Garros