Un tournoi du Grand Chelem donne souvent l’occasion à certains joueurs de se mettre en lumière, même pour un tour. C’est ce qui est arrivé à Malek Jaziri, qui dispute, à 28 ans, son premier Roland. Le Tunisien, 94ème mondial, est même qualifié pour le deuxième tour, éliminant au passage Philipp Petzschner, 6–3 7–5 7–6(3). Dans une interview accordée au site officiel du tournoi, il raconte ses souvenirs et son espoir fou de jouer Federer. Fou car ils ne pourraient pas se rencontrer avant… la finale !
« C’est un rêve qui se réalise enfin. Cela me fait vraiment plaisir d’autant que je n’ai pas eu à passer par les qualifications, comme à l’US Open [en 2010, ndlr] mais que je suis entré directement dans le tableau final. […] La première fois [que j’ai regardé une finale] c’était en 1997 et Gustavo Kuerten était totalement inconnu. Il avait créé une vraie surprise à Roland‐Garros. J’aimais beaucoup son style et sa façon de jouer, on sentait qu’il se donnait vraiment à fond sur le terrain. C’est l’un des joueurs qui m’a le plus marqué lorsque j’étais plus jeune. Après, j’ai beaucoup aimé aussi le jeu de l’Argentin Gaston Gaudio. Et je me souviens encore de sa finale face à Guillermo Coria en 2004. Cela avait été un très beau match. […] À Roland‐Garros, c’est toujours super bien organisé, il y a de la bonne terre, les terrains sont très biens, les courts sont beaux et cela donne vraiment envie de jouer. Les spectateurs sont aussi de vrais connaisseurs de tennis. Les gradins sont toujours pleins et ils n’hésitent pas à encourager les joueurs. […] J’aimerais bien affronter l’un des meilleurs joueurs comme Federer. C’est pour ça que je fais du tennis : pour jouer sur des gros courts avec des légendes. »
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Publié le mardi 29 mai 2012 à 09:25