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« Je joue bien en ce moment »

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Roger Federer a une manie, que vous avez sans doute remarqué : il attache énor­mé­ment d’importance aux statis­tiques. C’est ce qui frappe lorsqu’il parle de ses matches. Le Suisse a toujours une analyse en fonc­tion de ses statis­tiques, non seule­ment sur ses confron­ta­tions avec les joueurs en ques­tion, mais aussi sur SES statis­tiques. C’est ce qui s’appelle le souci du détail. 

Roger, ce n’étais pas un match facile face à Soderling !

Oui, c’est vrai, la pres­sion était bien là. Soderling a bien joué récem­ment, moi aussi. C’était un peu le clash entre les hommes en forme du moment. C’est dommage fina­le­ment que ce soit au premier tour, mais dans un sens ça permet aussi de voir lequel de nous était en meilleure forme. Je suis content que ce soit moi, parce que ça me permet aussi de conti­nuer ma belle série contre Soderling (NDLR : désor­mais portée à 8–0). Il avait déjà un match dans les jambes ici, et c’est un avan­tage. Donc, je ne dirai pas que je suis soulagé, mais que je suis très heureux de ma performance. 

Que t’inspires le fait d’être présent à Paris ?

C’est le dernier tournoi de l’année. Je l’ai raté quatre fois, car deux fois j’étais blessé et deux autres fois je ne l’ai pas disputé. L’année dernière j’ai perdu contre Nalbandian, qui avait fait un super match et on a vu ce que ça a donné par la suite, pareil la fois précé­dente, face à Henman (NDLR : en 2003, en quart de finale). Voilà, vous voyez, ça passe très vite. Et avant Henman, je n’étais pas assez bon pour le gagner. J’ai manqué pas mal d’éditions fina­le­ment, et je suis content d’y parti­ciper depuis l’année dernière.

Quelles sont tes ambi­tions à Bercy pour cette année ? Gagner je suppose…

Cette année je suis encore en lice, on verra comment ça se passera. Normalement c’est une surface que j’aime beau­coup, et en plus ici il y a beau­coup de gens derrière moi, qui me soutiennent, alors je me réjouis à chaque match joué ici.

Mais tu as mis beau­coup de temps avant de confirmer ta présence sur ce tournoi…

Oui, parce que je voulais prendre le temps, après Bâle, de voir comment je me sentais. Je viens de faire deux très bonnes semaines, à Madrid et Bâle, et j’espère pouvoir le conti­nuer ici. Et ensuite enchaîner à Shanghai. On verra ce que ça donne, mais je joue bien en ce moment, donc je suis content d’être venu à Paris.

Voir le tie‐break Federer/Soderling