Nadal est revenu sur Diario AS sur la période difficile qu’il a traversée : « J’ai toujours dit qu’il faut apprendre à s’amuser même si l’on souffre, à part lorsque la douleur vous arrête et que vous ne pouvez continuer. Le pire n’était pas de perdre Roland Garros l’année passée, ou ne pas pouvoir participer à Wimbledon. La pire chose était de savoir que physiquement je n’étais pas apte. Perdre m’affecte beaucoup, mais être blessé est encore pire ». Désormais sur pied, le Majorquin a des objectifs simples : « Je pense à gagner à Madrid, mais je vais prendre ce tournoi jour après jour. Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je ne suis pas obnubilé par le fait d’être numéro un, deux, ou trois mondial, je veux juste être heureux ». Si Rafa a appris à relativiser les choses, nul doute qu’il conservera son mental hors norme et sa soif de victoires.
Publié le lundi 10 mai 2010 à 12:18