Dans les minutes qui ont suivi sa victoire, Jo Tsonga est venu s’exprimer face à la presse. Simplement heureux, le Tricolore raconte son match et les sensations que procurent ce 6e titre en carrière. Les mots du vainqueur.
Jo, parlez‐nous de votre match…
Au premier set, je jouais pas mal même si je suis un peu petit bras quand même (sourire). Mais je débute bien. Et puis en milieu de deuxième set, Ivan a élevé son niveau de jeu et en même temps, j’ai un peu baissé au service. Je me fais débreaker, il revient à égalité. Et à partir de là, on repart dans un match très classique face à lui, avec beaucoup de services gagnants, peu d’occasions… Mais je m’attendais à ce type de scénario et je suis resté dans mon match. Au début du troisième, je me remets bien dedans, je breake d’entrée et j’arrive à tenir cet avantage jusqu’au bout. Voilà, je gagne ici, j’étais venu pour ça. Je suis super content.
Où placez‐vous ce titre par rapport aux 5 autres ?
Cela fait du bien de gagner un titre, simplement. Je fais beaucoup d’efforts depuis pas mal d’années maintenant et ces victoires viennent confirmer que je ne fais pas tout ça pour rien (sourire). Et puis c’est dur de gagner un titre. C’est même encore plus dur de gagner des tournois plus gros que celui‐là parce qu’il faut battre des adversaires plus forts et à la suite. Mais à Bercy, j’avais battu Stepanek, Roddick, Djokovic et Nalbandian d’affilée. Alors c’est faisable (sourire).
Depuis quand n’aviez‐vous plus été dans une telle forme ?
Je progresse tous les jours. J’évolue, comme tous les autres joueurs. Je suis de plus en plus fort même si cela ne se voit pas forcément au classement parce que tous les joueurs évoluent et progressent également. Mais c’est vrai qu’en ce moment, je me sens super bien.
Est‐ce que vous pourriez qualifier le Tsonga d’aujourd’hui ?
C’est quelqu’un qui se sent bien dans ses baskets ! La semaine a été difficile, j’ai fait beaucoup de choses et je suis content que ça se termine comme ça. Le contrat est rempli.
L’élève a‑t‐il dépassé le maître alors ?
Non, l’élève n’a pas dépassé le maître (Rires) ! Parce qu’Ivan, s’il avait été à ma place, il aurait gagné en deux sets ! Il faut donc encore que je progresse.
De votre envoyée spéciale à Metz
Publié le dimanche 25 septembre 2011 à 19:40