C’est la semaine du JEU et du JOUEUR sur Welovetennis ! Au programme, interviews, articles et vidéos sur ce qui fait la passion du tennis, ses problèmes, la manière dont vous la vivez au quotidien et ce qui la provoque. Place au rôle du coach et à la formation – oui, ce gars qui tente de vous faire progresser tant bien que mal !
Episode 3
L’événement !
Bastien est responsable du pôle féminin à l’ISP Academy, près d’Antibes. Jeune coach, il vous raconte son vécu, ses espoirs, son quotidien et son expérience dans le cadre de cette « semaine du joueur » sur Welovetennis. Une série en six épisodes ! Aujourd’hui, Bastien revient sur un tournoi international de jeunes où il a inscrit sa joueuse, Agnes, une Danoise de 12 ans, plus jeune pensionnaire de l’académie, qui veut devenir professionnelle. En un an, cette jeune fille est passée d’un niveau de 30⁄1 à des victoires sur des adultes classées 5/6… Pour Agnes, c’est le moment de se frotter au gratin mondial !
Episode 1 : De Sartrouville à Odessa
Episode 2 : Agnes, des rêves et des moyens !
Comme souvent, dès qu’il s’agit d’un tournoi international se déroulant en France, Les Petits Princes du Lac d’Annecy se présente comme un soi‐disant mini‐Roland Garros, du moins l’un des plus gros tournois sur terre battue « du monde » pour les jeunes de moins de 13 ans. Une catégorie qui n’existe pas vraiment, car à cheval entre les moins de 12 et moins de 14 ans. D’ailleurs, ce tournoi n’est référencé nulle part, hormis dans le calendrier FFT. Pour les étrangers, il ne présente donc aucun intérêt, à part, éventuellement, de se faire remarquer. C’est une sorte d’événement international destiné à faire un peu de pub, amener un peu de monde et des sponsors en disant que les meilleurs jeunes du monde seront là…
Un mini‐Roland Garros… comme tant d’autres !
La vérité, c’est que les tout meilleurs, à cette date‐ci, sont presque tous en train de jouer les phases finales des championnats d’Europe individuels et par équipe. Bon, on ne va pas s’en plaindre, ça laisse la chance aux « seconds couteaux », qui peuvent se frayer un chemin dans une compétition d’un niveau tout de même très relevé. Pour cela, encore faut‐il sortir indemne du parcours du combattant qui mène au tableau final.
« Encore faut‐il sortir indemne du parcours du combattant qui mène au tableau final »

Le seul moyen de s’inscrire est d’envoyer une demande écrite au Directeur du tournoi, en priant pour qu’il décide de nous accepter dans le tableau final, dont le classement minimum, cette année, était à 4⁄6 chez les filles. En‐dessous de ce classement, ce sont les qualifications avec quatre ou cinq tours (parfois plus) à passer, la plupart du temps à raison de deux matchs par jour. Pour ma petite joueuse danoise (née en 2002, assimilée à 15 en France), on a réussi à lui obtenir une WildCard grâce à son agent, qui a pu s’appuyer sur le fait qu’une Danoise dans le tableau des « P’tits Princes », ce n’était pas arrivé depuis… très, très longtemps ! Oui, vous avez tiqué, je le sais : elle a 12 ans et elle a un agent depuis à peine deux mois. Tout ce qu’il y a de plus « normal » pour une joueuse étrangère qui n’a pas de fédération forte derrière elle. Il l’aide à obtenir des sponsors, des invitations dans les tournois parfois… Ca peut servir, la preuve !
Les organisateurs sont friands de ce genre de profils venant de pays un peu éloignés et tennistiquement pas très renommés. Cela rend leur tournoi encore un peu plus international. Plus qu’avec leur habituel tableau composé de 24 Françaises, deux Suisses, deux Italiennes et quatre Espagnoles… La WildCard étant confirmée, il était temps de planifier les priorités de travail jusqu’à la date du départ, soit dans quatre semaines.
A suivre… Episode 4 demain, jeudi !
Tennis-Point.fr la référence pour trouver le produit tennis qu’il vous faut.
Publié le mercredi 24 septembre 2014 à 15:00