Outre les inévitables Rafa et Roger, il y a les questions Nole et Robin, et les morts de faim espagnols. N’oublions pas Tsonga et les adversaires qui pourraient lui faire mal.
Nadal‐Federer, la finale rêvée
Avec 3000 points en trois masters 1000, le numéro 2 mondial truste la saison sur terre pour l’instant.
Federer, lui, n’a glané que 700 points, moins que l’an dernier (1450). Mais l’année passée, Federer courait après son trône et avait donc participé aux trois masters. Cette année il a zappé Monte Carlo. Ce n’est qu’après Roland qu’on pourra mesurer la qualité de sa saison sur terre.
Avec ces deux joueurs de retour au top, seigneur Roger et son rival Rafa ne pourront se rencontrer qu’en finale. Qui pourrait les stopper ?
La furia roja
Méfiance tout de même, Nadal n’est pas le seul conquistador capable d’aller loin à Roland. Fer et Ferru guettent.
David Ferrer a un palmarès monstrueux sur terre cette saison, qui lui a permis de grappiller 6 places à l’ATP. 2150 points en six tournois, David pourrait faire tomber des top 10 porte d’Auteuil.
Verdasco semble plus coriace sur terre battue cette saison. Quart de finaliste dans les trois masters 1000 l’an dernier, Fer a atteint la finale à Monte Carlo et une belle demie à Rome.
Attention toutefois à la surchauffe pour ces deux joueurs qui enchaînent les matches.
N’oublions pas Ferrero qui a fait un beau parcours américain et à Monte Carlo, même s’il fatigue un peu, et Almagro impressionnant contre Nadal à Madrid.
Qui sur la route de Tsonga ?
Ferrer et Almagro, des joueurs à éviter en huitièmes et seizièmes pour Tsonga, sans oublier Gulbis l’imprévisible et Thomaz Bellucci, qui a tout de même un ratio victoires‐défaites de 14–6 sur terre.
Tsonga avait très peu joué sur l’ocre l’an dernier, et n’avait glané que 55 points avant Roland. Cette année, il arrive avec 370 points dans son écuelle et espère faire mieux que son huitièmes l’an dernier. A la faveur des forfaits de Del Potro et Davydenko, Tsonga est dans les 8 têtes de série, l’objectif quarts semble à sa portée.
Ils peuvent tomber de haut
Robin Soderling va devoir se rassurer à Nice, parce qu’à part sa finale à Barcelone, le Suédois a quand même essuyé des revers à Madrid et Rome contre Almagro et Ferrer. Des adversaires que le Scandinave avait pourtant croqués sur terre battue l’an passé.
Djoko inquiète aussi : le Serbe, handicapé par ses problèmes d’allergie qui cachent peut‐être une perte de confiance, n’a glané que 585 points sur terre, alors que l’an dernier il en avait raflé 1810 !
Publié le mardi 18 mai 2010 à 13:14