Peu mis à l’honneur en France, le double a pourtant souvent rapporté des points précieux à la France en Coupe Davies. Mais inévitablement, les spécialistes sont méconnus, à l’ombre des Federer, Nadal… 20 Minutes s’est interressé à cette spécificité. Pour Michaël Llodra, le double n’est pas que pour les anonymes du simple : « Certains auraient pu très bien jouer en simple. Un type comme Bob Bryan avait le choix entre une bonne carrière en solo et devenir numéro un mondial en double avec son frère jumeau. Il a choisi la seconde option, mais je l’ai vu quand même vu taper Henman sur gazon ».
Manque d’ambition, appat du gain ? En effet, le double, s’il est boudé par les médias, est pourtant très bien rémunéré. Marcos Daniels, qui s’est lancé dans l’aventure du double, le concède : « Il ne faut pas se le cacher, l’argent a motivé en partie cette décision. Mais, c’est aussi pour nous l’unique opportunité de jouer au plus haut niveau et espérer gagner un tournoi du Grand Chelem. En simple, notre horizon se limite aux challengers et aux qualifications des gros tournois ». Le double, ou comment allier ambition sportive et lucrative…
Publié le jeudi 3 juin 2010 à 13:45