AccueilLe tennis au cinéma: Annie Hall (9/10)

Le tennis au cinéma : Annie Hall (9÷10)

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Ce soir, avant‐dernière étape de notre dossier consacré au tennis au cinéma. Bien que nous ayons déjà parlé de l’un de ses films, on ne peut pas passer à côté d’une nouvelle oeuvre de Woody Allen. Il s’agit d’Annie Hall, véri­table succès critique sorti en 1977. 

Fiche tech­nique

Annie Hall est donc une comédie senti­men­tale qui a débarqué au cinéma en 1977. Réalisée par Woody Allen, elle met en scène Diane Keaton et Allen lui‐même. Le film a été couronné aux Oscars, repar­tant de Los Angeles avec quatre statuettes et pas des moindres : meilleur film , meilleur réali­sa­teur, meilleur scénario et meilleure actrice prin­ci­pale. Il est inté­res­sant de noter que Woody Allen a fait de cette oeuvre quelque chose de très personnel puis­qu’il s’est amusé à tourner en déri­sion son divorce. 

Synopsis

New York, années 1970. Alvy Singer (inter­prété par Woody Allen) rencontre Annie Hall (Diane Keaton) et tombe très amou­reux de cette femme au carac­tère assez spécial. Seulement, Alvy est un grand angoissé de la vie, névrosé jusqu’au plus profond de lui‐même et obsédé par la mort notam­ment. Malgré cela, il semble trouver un équi­libre aux côtés d’Annie avec laquelle il entame une vie de couple somme toute assez tran­quille. Malheureusement, les premières tensions font leur appa­ri­tion et les choses commencent à se dégrader.

Quelle place pour le tennis ?

Dans cette oeuvre de Woody Allen, le tennis fait son appa­ri­tion au début du film. On assiste à la rencontre entre les deux person­nages prin­ci­paux, qui disputent un match de double mixte. Par la suite, ils décident de faire connais­sance au moment de quitter le club‐house. Ces quelques minutes sont le point de départ de leur histoire d’amour, véri­table fil conduc­teur du film. En soit, c’est donc bien plus qu’un simple prétexte de mise en scène : le tennis est ce qui les a fait se rencon­trer et ce qui les a réunis. Ce passage qui peut paraître bien banal est en fait prépon­dé­rant dans le scénario d’Annie Hall.

Pourquoi on vous le conseille

Encore un grand film ! Après Blow‐Up d’Antonioni hier, c’est Woody Allen qui nous offre un grand moment de cinéma avec Annie Hall. Le cinéaste améri­cain se livre sans conces­sion dans cette oeuvre, voulant s’éloi­gner de l’image de gai luron et joyeux drille qu’il renvoyait depuis le début de sa carrière. En réalité, dans la plupart des cas, derrière chaque comique se trouve un homme torturé. Allen n’échappe pas à la règle et ne s’en cache pas avec cette comédie senti­men­tale. Il y trans­pose ses angoisses, ses doutes et ses obses­sions face caméra, n’hé­si­tant pas à surprendre son spec­ta­teur avec des procédés alter­na­tifs : apartés, décou­page de l’écran pour mettre en scène plusieurs scènes en même temps – 24 Heures Chrono n’aura donc rien inventé -… Vous l’aurez compris, Annie Hall est un film aussi touchant que réussi.

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