Après la démonstration de Richard Gasquet en ouverture de la journée face à Tomas Berdych, Jo‐Wilfried Tsonga a continué sur la même lancée. Le numéro un tricolore s’est imposé en trois sets face à Lukas Rosol (6−2 6–2 6–3). L’équipe de France mène 2–0.
Le scénario est pour le moment idéal. Et les joueurs d’Arnaud Clément auraient sans doute signé tout de suite pour mener 2–0 à l’issue de la première journée. Après le match parfait de Richard Gasquet face à Tomas Berdych (6−3 6–2 6–3), Jo‐Wilfried Tsonga a enfoncé le clou. Le Manceau n’a laissé aucune chance à Lukas Rosol. Pire il n’a presque pas eu besoin de forcer son talent. Le leader des Bleus s’est appuyé sur une très bonne qualité de service (78% de points gagnés derrière sa première, 11 aces) pour dicter sa loi de bout en bout de la rencontre. Et le Tchèque a presque été réduit au rang de sparing partner.
Et on était loin d’imaginer que cette première journée puisse aller si vite : 2h06 de jeu pour Gasquet et 1h31 pour Jo‐Wilfried Tsonga. Les Bleus mènent 2–0 face au double tenante du titre, la République Tchèque. La formation de Jaroslav Navratil est menée 2–0 pour la première fois depuis finale perdue face à l’Espagne en 2011. Le public a apprécié ce lancement des hostilités. Même si rien n’est encore acquis, les Bleus mettent la pression sur Tomas Berdych et ses coéquipiers. S’ils sont apparus à bout de souffle aujourd’hui, nul doute qu’ils vont vouloir se reprendre dès le double samedi. Un double d’expérience et de qualité avec Radek Stepanek notamment qui s’est imposé à 18 reprises sur 21 dans cet exercice.
De votre envoyé spécial, à Roland Garros
Publié le vendredi 12 septembre 2014 à 14:52