AccueilActualitéLuca Appino: "Et Rafa me dit, je dois gagner Wimbledon"

Luca Appino : « Et Rafa me dit, je dois gagner Wimbledon »

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Pour mieux comprendre ce que repré­sente Wimbledon pour Rafael Nadal, on se permet de repu­blier la chro­nique qui est à l’ori­gine du live le Monde de Rafael Nadal. On a pensé que cela pouvait ête utile 🙂

Luca Appino notre blog­geur de luxe, nous livre une confi­dence de tout premier ordre qui en dit long sur les ambi­tions de Rafael Nadal. Welovetennis a beau­coup de chance de pouvoir vous offrir ce petit joyaux, la rubrique de Luca qui aura bientôt son espace réservé sur le site est un vrai bijoux.

« Depuis tout gamin Nadal rêve de gagner Wimbledon. C’est sûr avec Roland Garros il a un feeling spécial, je crois d’ailleurs qu’il s’agit pour lui du seul tournoi auquel il a parti­cipé sans jamais y perdre un seul match : et on parle d’un tournoi du Grand Chelem !
Je me souviens lui avoir posé la ques­tion : « Quel est le tournoi que tu tiens le plus à gagner » pas mal de fois, et à chaque fois la réponse a été la même : Wimbledon.
Nous étions, il y a quelques années, préci­sé­ment c’était en automne 2003, en Afrique du Sud, à Sun City. Un jour, il y avait une ballade à dos d’élé­phants qui avait été orga­nisée, Rafael avait l’air d’avoir un peu peur de ces grosses bêtes. Comme le nombre des parti­ci­pants était impair, les orga­ni­sa­teurs se sont tournés vers Rafael en imagi­nant qu’il aurait bien voulu y aller seul, Rafael m’a tout de suite regardé et m’a dit : « Je monte avec toi, aucune envie d’y aller tout seul », une fois que nous étions sur le dos du pachy­derme, il me fit cette petite confes­sion : « ça me rassure d’être avec toi, de ne pas être seul sur le dos de cet éléphant, même si je sais que tu ne vas rien pouvoir faire de spécial en cas de danger ».
Les gens qui nous accom­pa­gnaient avec l’air de bien maîtriser la « bête », donc je n’étais pas vrai­ment inquiet. Vers la moitié de ce petit safari, on a croisé une famille de rhino­céros : quelle impres­sion ! L’accompagnateur nous alors expliqué que ces animaux faisaient partie des BIG FIVE (NDLR : En Afrique, autre­fois, c’est comme cela que les cinq grands mammi­fères craints et respectés par les chas­seurs de fauves étaient prénommés). Avec Rafa, on se regarde tous un peu étonnés, tout avait l’air calme, mais nous étions quand même un peu inquiets. On commence à discuter un peu sur la nature, la beauté, le danger et tout d’un coup Rafael se tourne vers moi et me dit : « Espérons que tout aille bien, JE DOIS GAGNER WIMBLEDON ». Ca s’est passé deux ans avant qu’il gagne son premier Roland Garros !

Luca Appino pour Welovetennis