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Monfils : « Aucun regret »

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En confé­rence de presse, Gaël Monfils revient sur sa défaite face à Tommy Robredo. Malgré ses 4 balles de match perdues, le Français assure qu’il n’a pas de regrets. Robredo était trop fort, physi­que­ment surtout. Interview.

Ton senti­ment à la sortie de ce match ?

Je ne suis forcé­ment pas satis­fait parce que j’ai perdu un match où j’étais près. Aujourd’hui c’était encore un gros morceau. J’ai donné tout ce que j’ai pu. Tommy était plus fort que moi aujourd’hui. Bravo à lui. Je n’ai aucun regret parce que j’ai donné le maximum que je pouvais.

C’était une défaite physique aujourd’hui ?

C’est rare que je perde physi­que­ment mais là, il ne faut pas se voiler la face, il était plus fort que moi physi­que­ment. Ca faisait un moment que j’avais des soucis physiques, j’es­sayais de le masquer. Mais à un moment je n’y arri­vais plus. Il y a eu une belle bataille physique et il l’a gagnée. C’est frus­trant parce que je n’aime pas perdre des matches au physique, mais bravo à lui.

Est‐ce que ce n’est pas logique fina­le­ment que tu aies cédé physiquement ?

Logique, j’ai envie de dire non, parce que je préfère perdre tennis­ti­que­ment que physi­que­ment, c’est moins frus­trant. Aujourd’hui, j’ai tenu encore un bon bout de temps sur le terrain en n’étant pas très bien. Pour être honnête, je gagne le premier et dès 2–1 au deuxième, je ne suis pas bien du tout. Donc après il faut imaginer la suite, ce n’est pas facile (Sourire) ! Ce matin, je n’étais pas forcé­ment top. Avec l’adré­na­line, je savais que ce serait diffé­rent sur le terrain. Au début ça se passe plutôt bien physi­que­ment, mais ça se corse très tôt dans le match. A partir de ce moment, il faut commencer à plus gérer, à ne pas trop montrer ses diffi­cultés, et ça devient compliqué. 

Sur les 4 balles de match, tu n’as aucun regret, vraiment ?

La seule où je regrette peut‐être, c’est le coup droit décroisé que je mets un peu trop long. Mais honnê­te­ment, je prends ma chance aussi. Celle que je mémo­rise bien c’est le revers long de ligne qui reste dans le filet, peut‐être que j’au­rais dû prendre plus de marge mais je prends bien ma chance. Il y en a une où il me met un coup droit qui gicle bien, je n’ar­rive pas à la remettre et la 4e, je l’ai oubliée, elle m’échappe.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros