AccueilActualitéNadal: "Il a fait preuve d'agressivité"

Nadal : « Il a fait preuve d’agressivité »

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En confé­rence de presse, Rafael Nadal était forcé­ment désolé pour son adver­saire et ami du jour. Mais le Majorquin était tout de même, et à juste raison, très satis­fait de son match.

Rafa à l’évi­dence, tu as été redou­table sur le court aujourd’hui.
Oui, je me suis bien senti aujourd’hui sur le court. Lorsque j’ai eu le premier break, j’ai commencé à très bien jouer. Avant ce break, je ne jouais pas de façon fantas­tique. C’est vrai qu’il a fait preuve d’agres­si­vité au début du match, il a décoché de superbes coups.
Moi, je pense qu’il n’a pas eu de chance. Je pense que j’ai eu de la chance au premier set, 6–2, cela ne reflète pas la physio­nomie de la partie. Ensuite, très content de la façon dont j’ai joué, je suis désolé pour lui. Je pense qu’il joue le meilleur tennis de sa carrière. Pas aujourd’hui, en tout cas, notam­ment le dernier set. Il a commencé à rater quelques coups, il était à peine sur le court.

Wilander a fait savoir que l’une des raisons pour lesquelles tu joues si bien, c’est à cause des balles qui sont plus molles, moins dures. Tu es d’ac­cord avec lui ?
Je n’en sais rien. C’est très diffi­cile à analyser ce type de choses. Avant ce tournoi, c’était ma meilleure saison sur terre battue. J’ai très bien joué à l’Open d’Australie. En règle géné­rale, je prati­quais un tennis beau­coup plus agressif que celui de l’an dernier. Mais il faut oublier les compa­rai­sons. Je joue bien. Par ailleurs, il faut toujours se regarder soi‐même, lors­qu’on joue mal, c’est parce que c’est de notre faute. Quand on joue de façon défen­sive, c’est notre faute. Quand je fais des erreurs, c’est de ma faute. Quand je joue bien, je suis aussi respon­sable de la façon dont je joue. Les balles n’ont rien à voir. Bien sûr, il y a plusieurs façons d’ana­lyser les choses. Moi, je ne trouve pas d’ex­cuses quand je joue mal et lorsque je joue bien, c’est parce que je joue bien, c’est tout. Les balles sont diffé­rentes dans chaque tournoi, dans tous les tour­nois, j’ai bien figuré cette année, j’ai bien joué, c’est ce qui importe pour moi. C’est vrai que les balles sont un peu moins dures, notam­ment dans les condi­tions d’au­jourd’hui. Je préfère des condi­tions un peu plus sèches, notam­ment, quand les rebonds sont plus hauts.

Concernant Almagro, ton prochain adver­saire, tout le monde affirme qu’il est très dange­reux. Tu l’as affronté deux fois, ici, à Roland Garros. Pourquoi est‐il si dangereux ?

Il est dange­reux car c’est un bon joueur ! C’est la première chose. Il dispose d’une palette de coups incroyables. Son service l’aide énor­mé­ment. Il dispose d’un très bon service, de sa première balle et de sa deuxième balle de service et, derrière son service, il peut jouer de façon très agres­sive, il peut frapper la balle de belle façon, dans de bonnes posi­tions. C’est très diffi­cile de le bous­culer. Moi, je vais essayer de le mettre en posi­tion diffi­cile. Je vais essayer de jouer long, de trouver un peu des angles. Je vais essayer de l’ex­clure de sa zone de confort, de le désta­bi­liser, mais c’est très diffi­cile de faire cela contre un joueur qui a des frappes si lourdes.