En interview pour As, Rafael Nadal, qui revient sur les talons de Roger Federer au rang de n°2 mondial et dépasse Andre Agassi au nombre de victoires en masters 1000, revient sur cette victoire au goût particulier et sur le match. Prochain objectif : Roland Garros, tournoi pour lequel il ne se considère pas comme le favori.
MADRID, UNE VICTOIRE UNIQUE
Cette victoire compte beaucoup pour moi. Même si j’ai déjà dit il y a peu que je pensais avoir retrouvé mon meilleur niveau, le plus important pour moi est d’avoir gagné ce tournoi de Madrid, sur terre battue cette fois, après une finale inoubliable en 2005 (victoire sur dur face à Ivan Ljubicic, ndlr).
ROLAND GARROS, TOURNOI DU BILAN ?
Federer pense que le bilan d’une saison de terre battue se fait après Roland Garros
C’est une opinion très respectable, mais je ne la partage pas. Bien sûr, quand tu gagnes à Roland Garros, tu remportes le tournoi le plus important de la saison sur terre battue, mais c’est plus facile de gagner à Paris que d’accomplir ce que je viens de réussir, gagner les trois Masters sur terre à la suite, à savoir Monte Carlo, Rome et Madrid.
SON IMPRESSION SUR LA FINALE
Pour leurs retrouvailles, Rafael Nadal et Roger Federer ont eu chacun 11 balles de break, dans un match qui pour certains analystes a été d’un niveau inégal.
Les matches se suivent et ne se ressemblent pas : chaque rencontre a son contexte particulier. En plus, Roger et moi nous connaissons très bien, les échanges entre nous peuvent durer et si cette partie a eu des hauts et des bas, dans l’ensemble ça a été un très bon match, très serré, comme d’habitude lorsque nous nous rencontrons : des matches d’une saveur toute particulière, où chacun a utilisé ses atouts contre l’autre.
ROLAND GARROS
Avec ses trois victoires dans les Masters sur terre, Nadal arrive en favori à Roland Garros, et pourtant …
Jamais vous n’entendrez le mot favori sortir de ma bouche. Le tennis est devenu très compétitif, les écarts se resserrent. Il y a de plus en plus de joueurs qui peuvent gagner. Pour preuve, ça faisait tout de même un an que Federer et moi ne nous étions pas affrontés.
Publié le lundi 17 mai 2010 à 09:32