Rafael Nadal arrive à Madrid avec le statut de grand favori. Le Majorquin, qui vient de s’imposer à Monte Carlo et Barcelone, veut réaliser la passe de trois. Une victoire qui lui permettrait de s’imposer pour la troisième fois dans la capitale espagnole pour asseoir un peu plus sa supériorité sur terre.
Après, Monte Carlo et Barcelone, voici Madrid. Troisième étape de la saison terre de Rafael Nadal. L’Espagnol, invaincu sur terre battue depuis 21 matchs, rejoint la capitale espagnole, sûr de ses forces. Sur le Rocher et en Catalogne, le numéro deux mondial remporte ses 33ème et 34ème titres sur la surface ocre. Deux tournois pendant lesquels, Rafa n’a pas perdu un set. Deux tournois qui lui permet d’arriver prêt physiquement et techniquement avant la doublette Madrid‐Rome. Lors du premier Masters 1000 de la saison sur terre, le protégé de Toni s’est imposé sans avoir besoin de déployer tout son talent. Sans briller, Rafa fait le job et se montre quand même très facile. Au passage, il en profite enfin pour battre Djokovic en finale. A Barcelone, le Majorquin est encore plus facile. La machine est en route. Seul Ferrer le bousculera en finale. Mais trop fort, Nadal gagne les points importants. Et encore une fois, il glane le trophée en battant son pote Ferrer. Comme souvent, Rafa a l’air intouchable sur terre.
Mais à Madrid, Rafa devra composer avec le retour de Federer et certainement avec une bien meilleure forme de Djokovic, que lors de la finale à Monte Carlo. Si on enlève Fish et Murray, tous les joueurs du Top 10 seront présent en Espagne. De quoi procurer des vrais tests pour Nadal. L’espagnol n’attend que ça, pouvoir s’imposer sur terre battue et, ce, face aux meilleurs. Et pourquoi pas prendre sa revanche contre Djoko qui l’avait battu en finale l’an dernier ? Si le Majorquin venait à s’imposer à Madrid, il y gagnerait un troisième trophée, sur une troisième surface différente. Après s’être imposé sur dur, en 2005, face à Ljubicic en ayant perdu les deux premiers sets, le Majorquin soulève le trophée sur terre battue, en 2010, en s’offrant le scalp de Federer. Cette année, il pourrait donc gagner sur une autre terre, la fameuse terre de couleur bleu. Et si la surface qui fait tant parler depuis des semaines était le principal adversaire de Rafa ? ». Aucun joueur n’est d’accord avec cette nouvelle couleur. Nous allons enchaîner Madrid et Rome. Madrid est déjà le seul tournoi à se jouer en altitude et maintenant ils ont mis une couleur de terre différente. Il n’est pas bon qu’il y ait trop de différences entre Madrid et Rome ».
A Madrid, Rafa a l’occasion de faire gonfler encore un peu plus ses statistiques sur sa surface de prédilection. D’autant plus que cette periode de l’année est faste pour lui. Depuis 2005, il remporte au moins trois titres entre Monte Carlo et Roland Garros. Et que ce soit Barcelone, Monte Carlo, Rome ou Hambourg, le numéro deux mondial les avale souvent d’affilée. Histoire de faire grouper. Histoire d’imprimer un peu plus sa marque avant Roland Garros.
La tenue de Rafael Nadal, ici !
Publié le vendredi 4 mai 2012 à 19:00