La réaction du numéro un mondial, qui aura encore été impérial pour se débarrasser du dernier représentant français Gilles Simon (6–2, 7–5, 7–5).
Vous êtes en demies sans avoir cédé le moindre set, comme l’an passé. Pouvez‐vous comparer votre niveau actuel avec celui de l’année passée ?
Non, je n’aime pas les comparaisons entre les années. Cette année, je suis plus régulier que l’an passé, non ? L’année dernière, je crois que j’avais dû sauver des balles de set contre Troicki et Serra. Après j’avais joué Simon, pour aussi sauver des balles de sets […]
Je sens que je joue bien. J’ai eu seulement quelques passages moins bons dans le deuxième set, mais j’ai très bien joué dans le troisième. Les rencontres contre Gonzalez et Simon étaient de très bons matches. Aujourd’hui, c’était dur parce que jouer Simon c’est toujours difficile. Il est à l’aise derrière sa ligne de fond et il court tout le temps. […] J’ai pensé que je devais changer de stratégie, essayer de jouer un peu plus en slice, en balles courtes, pour essayer de changer le rythme.
Vous jouez de mieux en mieux. Qu’est ce qui a été amélioré cette année ?
L’important est de toujours vouloir progresser. Je ne perds jamais de vue l’objectif de continuer à améliorer mon tennis. Je pense que j’ai quelques petites choses à travailler. Je peux slicer un peu plus, je peux aller un peu plus au filet […] Ce sont des choses que j’améliore en ce moment, ou que j’essaye d’améliorer. Au service, je me suis amélioré, mais bien sûr je dois progresser davantage.
Vous venez d’un pays chaud. Cela vous aide pour jouer sous de telles températures ?
C’est un peu plus facile pour des joueurs qui viennent de pays très chauds. Mais pour moi, c’est différent. En Espagne, cet hiver il fait froid, très froid. Si vous venez, je ne sais pas, d’Argentine, c’est l’été et c’est donc plus facile parce que vous arrivez avec les mêmes conditions. Ce n’est pas la même chose pour les Espagnols.
Publié le mercredi 28 janvier 2009 à 14:15