Roger Federer est satisfait : le Suisse est qualifié pour les huitièmes de finale de Roland Garros pour la dixième année consécutive. Face à Dmitry Tursunov, il a lâché un set mais a fini par s’imposer, sans briller, mais tout en gestion, 7–5 6–7(7) 6–2 6–4. En conférence de presse, il envisage déjà son prochain match face à Ernests Gulbis, heureux d’avoir pu affronter jusque‐là des joueurs très différents.
Roger, quelles sont tes sensations sur ce match ?
C’était un match difficile, il m’a fallu lutter un peu en défense parce que Dmitry (Tursunov) est un joueur très agressif. Contre Schwartzmann, c’était différent, beaucoup plus en rythme, donc il m’a fallu m’adapter. C’est bien, je prends des repères au fur‐et‑à mesure des matches, je sais ce qu’il faut faire sur le court. Maintenant, on va discuter avec Stefan (Edberg) et Séverin (Lüthi, ses deux coaches) pour voir comment on va gérer Gulbis (NDLR : qu’il affronte en huitièmes de finale).
Justement, comment tu appréhendes ce match face à Gulbis ?
Gulbis, c’est un gars qui a un super service et qui tente beaucoup de choses sur ses deuxièmes balles. Il a aussi un très bon revers, très simple dans la gestuelle, mais avec lequel il a énormément de puissance, même sur les balles qu’il doit jouer au‐dessus de l’épaule. Il bouge aussi bien mieux qu’avant. Bref, c’est un joueur qui est capable de faire de grandes choses, de grands matches face aux meilleurs, on le sait tous. Il a gagné des tournois avant, il est vraiment très fort dès qu’il affronte des gars bien classés. Mais je me réjouis de le jouer, ça va être un bon match.
Cela fait dix ans que tu es en deuxième semaine de Roland Garros. Tu as aussi maintenant gagné plus de 60 matches ici… Qu’est‐ce que ça te fait, tous ces records ?
Oh, je suis content, évidemment, même si l’important, pour moi, c’est surtout de continuer ma route dans le tournoi. C’est vrai que c’était sympa aussi d’atteindre les 60 victoires à Roland Garros. Ca me fait surtout plaisir parce que j’ai grandi sur terre, je jouais sur terre étant plus jeune, que ce soit en indoor ou en outdoor. Pourtant, comme j’ai dû perdre mes 11 premiers matches sur cette surface et que j’étais par ailleurs très à l’aise sur dur, on m’a rapidement catalogué comme un joueur de dur indoor. Il faut dire que j’avais du mal, c’est sûr, ce n’était pas facile pour moi sur terre. Aujourd’hui, je suis content d’avoir ces records, ça montre que les choses ont changé.
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Publié le vendredi 30 mai 2014 à 17:18