Gilbert Ysern, Directeur Général de la FFT, prend la parole dans un entretien pour fft.fr. Au programme : les droits télé de Roland Garros pour lesquels un appel d’offre a été lancé hier. La dead line pour les diffuseurs intéressés ? Le 10 octobre. C’est une commission constituée d’élus de la Fédé qui rendra le verdict de l’appel. Les lots proposés devraient quand même permettre à une chaîne gratuite de diffuser en clair une partie correcte du tournoi, l’intégralité étant probablement « réservée » à une chaîne payante. Explications.
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Le fonctionnement
« Nous avons constitué trois lots distincts. Deux sont consacrés à la diffusion sur les écrans de télévision. Le premier, destiné a priori aux diffuseurs payants, propose l’intégralité des images de Roland‐Garros, sur tous les courts, pour toutes les épreuves, aussi bien les simples messieurs et dames, que les doubles, les épreuves juniors, le tennis en fauteuil, le Trophée des Légendes, ou encore les Qualifications. Cela assurera au diffuseur qui remportera ce lot l’exclusivité de nombreuses images, réalisées sur les huit courts bénéficiant d’une production TV.
Le deuxième lot est accessible uniquement aux chaînes gratuites, et offre le « meilleur » de Roland‐Garros. Il propose les simples messieurs et dames qui seront disputés, chaque jour de la quinzaine, sur les trois courts principaux (courts Philippe‐Chatrier, Suzanne‐Lenglen et n°1), à partir de 15 heures et jusqu’à la fin des rencontres. Ce lot donnera également la possibilité de suivre les fins de match de simples des joueurs français sur l’ensemble des courts annexes. Dans le cas, le plus vraisemblable, où deux diffuseurs – un payant et un gratuit – obtiendraient ces deux lots, il y aurait alors une double diffusion l’après-midi à partir de 15 heures. Enfin, le troisième lot concerne les terminaux nomades (mobiles et tablettes). »
L’objectif
« Les différentes études que nous avons menées sur la valeur de nos droits, et la comparaison avec l’évolution récente des droits TV domestiques des trois autres tournois du Grand Chelem nous laissent penser que nous pouvons obtenir sensiblement plus que le montant actuel, à savoir un peu plus de quinze millions d’euros. Aujourd’hui, les sommes perçues, que ce soit par Wimbledon, l’US Open ou l’Open d’Australie, sur leur marché national, se situent entre le double et le triple de ce que nous percevons. Nous allons laisser faire le jeu de la concurrence et il serait malvenu de ma part de citer un montant. Nous sommes confiants. Nous connaissons la force de notre événement et nous savons que plusieurs diffuseurs sont potentiellement intéressés par nos images. »
Publié le mercredi 11 septembre 2013 à 19:15