Johan Sébastien Tatlot s’est qualifié pour les quarts de finale de l’Orange Bowl. Dernier représentant tricolore en lice après l’élimination de Quentin Halys, il se pose en prétendant à la victoire finale. Et potentiel successeur à Gianni Mina et Guy Forget.
Roger Federer, Andy Roddick, Jim Courier, John McEnroe, Ivan Lendl. Le point commun de ces joueurs ? Ils ont tous remporté l’Orange Bowl, l’un des plus gros tournois du circuit Junior, derrière les quatre du Grand Chelem. Cette semaine, Johan Sébastien Tatlot tente d’inscrire son nom à la suite de ces illustres vainqueurs. Et de devenir le troisième Français à gagner cette épreuve historique, après Guy Forget en 1982 et Gianni Mina en 2009.
Et, cette année, Johan Sébastien a clairement sa chance. Bien dans ses pompes, ce gamin de 17 ans est numéro six mondial au classement Junior et tête de série numéro deux du tournoi. Mieux, il a commencé à jouer sur le circuit Future en 2013, chez les grands, avec pas mal de réussite : une première finale à Saint Gervais, en juillet, et un titre en novembre, à Heraklion. Résultat, le coup droit du bonhomme a déjà fait cinq victimes dans le top 500. Et Tatlot pointe, aujourd’hui, au 618ème rang du classement ATP.
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— Johan Tatlot (@JoTatlot) 12 Décembre 2013
A Plantation, en Floride, ce fan de Tsonga et Djokovic au jeu multi‐surface a fait respecter son rang, pour le moment, lors de cet Orange Bowl. Epargné par le tirage au sort, il a passé tranquillement ses trois premiers tours. Se profilent donc les quarts de finale et un match face à l’Américain Michael Mmoh, tête de série numéro six. Un adversaire largement à sa portée, puisqu’il l’a déjà battu deux fois cette année. Soyons clair : son principal adversaire encore en lice dans le tableau n’est autre que le numéro un mondial en personne, Alexander Zverev.
Evidemment, un titre à l’Orange Bowl n’a jamais fait un champion. Car, aux côtés des Federer et McEnroe, elles sont nombreuses les cohortes d’inconnus ou de vainqueurs n’ayant jamais atteint le top 20 : Marcela Charpentier, Todor Enev ou, plus récemment, Petru‐Alexandru Luncanu et Robin Roshardt, tous oubliés ou presque… voire jamais connus. D’ailleurs, le dernier gagnant tricolore, Gianni Mina, 21 ans, n’a pas encore fait mieux qu’une 395ème place mondiale, handicapé par un coup droit modifié et de nombreuses blessures.
Mais ce garçon, au physique n’étant pas sans rappeler un autre Jo, ne semble pas se mettre la pression. « Apprendre des défaites et tirer le maximum de leçons pour ne pas refaire les même erreurs ! », positivait‐il après un échec, dernièrement, sur Twitter. Souhaitons‐lui la même lucidité sur le court. Celle qui a peut‐être fait la différence entre les plus grands et les comètes d’un soir.
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Publié le vendredi 13 décembre 2013 à 13:21