Patrick Mouratoglou et Darren Cahill ont été interrogés par le New York Times concernant l’année de Roger Federer, et la réussite, la chance, qui lui a permis de retrouver la place de numéro 1 mondial et la confiance qui va avec.
Le technicien qui a fondé la Mouratoglou Tennis Academy ne voit la chance venir au secours du Suisse que dans le forfait de Rafael Nadal à Wimbledon à la suite de sa défaite à Roland Garros. « Vous pouvez parler de chance, mais pour moi ça n’en est pas. Il n’y a pas si longtemps, les gens enfonçaient Federer et disaient qu’il avait besoin d’un coach, et qu’il n’allait s’en sortir tout seul. Je pense que ça a eu un impact sur lui et sur sa confiance. Mais il n’a jamais changé sa façon de raisonner. S’il a été chanceux, c’est quand Nadal a été blessé. S’il ne l’avait pas été, Federer n’aurait probablement pas gagné Roland Garros. En fait, ce qu’il s’est passé est que le joueur qui pose le plus de problèmes à Federer était absent assez longtemps pour lui permettre de reprendre vraiment confiance. »
De son côté, l’ancien entraîneur d’Andre Agassi insiste surtout sur la régularité de Federer et ses 22 demi‐finales en tournois majeurs consécutives, où Federer a su transformer l’essai à 15 reprises, pour justifier que la chance n’est pas un facteur clé dans la réussite du numéro 1 mondial, mais l’acharnement du champion. « Il est dans une position très enviable. Il y a beaucoup de douleur derrière cette chance. Je ne lui renie aucun de ses succès. Il a travaillé pour ça. Il s’est donné la possibilité de gagner 22 titres du Grand Chelem d’affilée en allant en demi‐finale, alors il est loin d’être chanceux. »
Publié le samedi 12 septembre 2009 à 19:00