Jo‐Wilfried Tsonga a donné une conférence de presse avant d’entrer en lice face au Portugais Gil à Montpellier. Le Français évoque ses objectifs pour cet Open Sud de France sans oublier bien sûr la Coupe Davis et cette finale face à la Serbie dans un mois et demi.
Le premier bilan de son retour
Je ne suis pas du tout à la rue. En ce moment, je joue bien. A Shanghai, quand j’ai pris 6⁄2 6⁄2 contre Murray, on aurait pu dire : « Il est complètement à côté de ses pompes […] ». Seulement voilà, Murray colle la même chose à Federer. […] Mayer, que j’ai battu à Shanghai, a aussi très bien joué à Stockholm. Bref, j’ai rencontré de bons joueurs depuis que je suis revenu, et j’ai tout de même bien joué. Tout ça me rassure.
Son état de forme
Je ne sais pas quel est aujourd’hui exactement mon état de forme mais je pense que le terrain va me le dire. Ce que je sais, c’est que je me sens mieux jour après jour. J’en déduis que je suis beaucoup plus près de mon meilleur niveau ici qu’à Shanghai. Mes appuis sont meilleurs, j’ai un peu moins d’appréhension, je tape mieux, j’anticipe mieux, je me déplace plus vite.. On ne peut pas brûler les étapes. […] Je prends mon mal en patience, je sais que ça va revenir. Forcément.
L’Open Sud de France
Il fallait être là, pour le tennis français, pour ce nouveau tournoi et… pour moi ! (Sourire). J’ai besoin de jouer au tennis, de prendre des points, de retrouver mon meilleur niveau. Montpellier n’est pas le premier tournoi où je me sens capable d’aller au bout. A Moscou, je sentais déjà que c’était possible. C’est vrai qu’à Tokyo et Shanghai, j’étais encore un peu court. Mais dès Moscou, je me suis dit que j’avais une petite chance.
La Coupe Davis
La Coupe Davis reste un objectif pour nous tous. On essaye de tous avancer dans le même sens, c’est‐à‐dire arriver prêt pour la finale. Tout le monde y pense. On doit être une dizaine à y penser, or cinq joueurs seulement partiront… On ne peut pas parler de bagarre entre nous. Je pense que l’on se pousse plutôt vers le haut, la compétition est assez saine. En tout cas, je ne me sens pas indiscutable. Personne n’est indiscutable. Même un Federer pas en forme n’est pas indiscutable. C’est au capitaine de faire ses choix. Sur une finale de Coupe Davis, plusieurs éléments entrent en compte. Cela dépend notamment de la forme du moment, de la surface… Les décisions seront certainement compliquées à prendre pour lui. Dans une équipe, surtout une équipe comme celle‐là, personne n’est indiscutable. Quoi qu’il arrive, il faut faire ses preuves. Donc, non, je ne me sens pas indiscutable…
Publié le mardi 26 octobre 2010 à 22:44