Depuis le début de l’édition 2012 de Roland Garros, l’Espagnol David Ferrer est l’un des joueurs les plus impressionnants après l’inévitable Rafael Nadal. Il l’a démontré ce matin en balayant son compatriote Marcel Granollers, pourtant spécialiste de la surface, en trois sets 6–3 6–2 6–0. Semblant plus affûté que jamais, le numéro 5 mondial fait cette année figure d’épouvantail. Pourtant, David Ferrer n’a paradoxalement jamais brillé en Grand Chelem. Au total, deux demi‐finales perdues, à l’US Open contre Novak Djokovic en 2007 et à l’Open d’Australie contre Andy Murray en 2011. A Roland Garros, il n’est jamais allé au‐delà des quarts de finale qu’il atteint donc pour la troisième fois. En 2005 d’abord, terrassé par un Rafael Nadal s’envolant vers sa première victoire à Roland. Puis en 2008 où il croisa la route de Gaël Monfils lors de sa belle épopée jusqu’en demies. Il pourrait faire mieux cette année, tant son tennis vif et coriace gène ses adversaires, et tant son futur opposant en quarts semble à sa portée (Andy Murray ou Richard Gasquet). D’autant plus qu’une victoire en quarts pourrait lui accorder une possible revanche face à Nadal… Nous n’en sommes pas là, mais ça fait saliver.
Publié le lundi 4 juin 2012 à 14:27