C’est un Tsonga très détendu et serein qui s’est rendu à la conférence de presse, après sa qualification pour la finale du Masters Series de Paris‐Bercy.
Jo, tu as laissé de très belles impressions sur ce match. Tu l’a ressenti ?
Bein oui, je crois que c’est l’impression générale. Ça s’est bien déroulé, j’ai gagné en deux sets, j’ai bien joué, j’ai breaké assez tôt dans les sets, j’ai servi très bien, donc ça s’est super bien passé. Maintenant c’est vrai que le mérite que j’ai est d’être arrivé jusqu’en demi‐finale, parce que je n’ai pas eu la tâche facile. Il y a eu des joueurs qui m’ont posé des difficultés. Là, en demi‐finale, j’ai joué le tennis que j’avais envie de jouer donc je ne comptais vraiment pas m’arrêter là avant, et j’ai vraiment envie d’aller chercher un titre ici à Bercy.
Tu as très bien mené le match de bout en bout…
Oui, j’ai réussi à gérer mon avance, à gérer le match en fait. Comme je l’ai dit, j’ai breaké très tôt à chaque fois, donc ça m’a permis de gérer. En même temps, ça m’a laissé la possibilité de ne pas laisser trop de forces dans mes jeux de retour, même si je voulais rester agressif, et de ce fait j’ai pu rester frais sur mes jeux de service et de pouvoir envoyer.
Est‐ce que tu vis un rêve ?
Non, rêve non. J’ai bien les pieds sur terre et je sais très bien ce que je veux.
Elle représente quoi cette accession en finale ?
La chance de pouvoir gagner un titre en Masters Series, et pas n’importe lequel. Celui de Bercy.
Est‐ce que cette finale, ou cette saison, est la concrétisation de quelque chose, d’un parcours, d’un travail particulier ?
Non, elle ne concrétise pas grand chose. Elle risque de boucler la saison. Non, là je maîtrise, je crois que je commence à avoir un peu plus d’expérience. Le joueur qui est sur son nuage lors d’une finale n’a pas les pieds sur terre et il n’est pas là. Moi, je compte bien avoir les pieds sur terre demain et essayer de remporter le trophée.
Tu as déjà une grande finale derrière toi. Est‐ce qu’après cette saison passée sur le circuit, celle de ce soir peut y être comparée ?
Je crois que ce soir, je peux la comparer, parce que j’ai perdue la première finale. Donc, je dirai que Bercy sera plus importante. Finir deuxième ne m’intéresse pas forcément, donc celle‐ci sera plus intéressante, et j’espère qu’elle se déroulera bien et que je vais être encore costaud.
Comment vois‐tu la finale de demain ? Quelles vont être les clés du match ?
Je n’en sais rien, je ne suis pas madame Irma (rires). Je sais que je vais rentrer demain avec l’agressivité nécessaire et avec l’envie de montrer qu’ici c’est chez moi.
Les clés du match ? Je crois que ça va se jouer au tennis, des coups de raquettes (rires). A ce niveau là du jeu, chaque joueur peut être assez surprenant, on peut sortir des coups qu’on n’a pas forcément l’habitude de sortir. On a beaucoup de matches derrière nous, donc je pense que ça va être du beau tennis.
Publié le dimanche 2 novembre 2008 à 09:20