Sur le site Eurosport.fr, le coach de Jo‐Wilfierd Tsonga, Eric Winogradsky, explique le risque qu’a pris « Jo » de revenir à la compétition en septembre, mais que le rythme du calendrier ATP a empêché le Manceau de pouvoir cicatriser complètement sa blessure au genou.
« Vous prenez une décision qui consiste à se donner des chances de jouer la finale de la Coupe Davis, il n’y a pas trente‐six moyens pour y arriver. La rechute prouve que le temps consacré à la cicatrisation de son tendon n’était pas suffisant. Comme beaucoup de joueurs, il s’astreint à un programme de prévention. Il a un kiné qui travaille seulement pour lui. Il a respecté les recommandations médicales. Le plus, ce serait du repos supplémentaire. On n’a pas ce temps car le calendrier ne l’autorise pas. […]
Le calendrier est démentiel. L’ATP fait des efforts et réfléchit aux meilleures options possibles pour raccourcir l’année, mais au mieux, seulement deux ou trois semaines seront gagnées, ce qui est insuffisant.
Le genou lui a fait comprendre qu’il n’était pas prêt. A Montpellier, après trois semaines de compétition, il se sentait capable de monter à 100%. Il l’a fait contre Gilles Simon. Le lendemain matin, le genou était douloureux. On savait qu’il restait une petite zone qui n’était pas cicatrisée à 100%, il y avait un risque. »
Publié le jeudi 4 novembre 2010 à 11:18