Au Masters France, on avait promis de l’innovation, et on ne nous a pas menti avec l’apparition en simple d’une pratique généralisée dans le circuit double, le « Super Tie‐break ». Vous avez dit incongru ?
Julien Benetteau a une nouvelle vie, c’est du moins ce que l’on apprend ce jour dans le quotidien l’Equipe depuis qu’il est entrainé par Thierry Champion. Julien Benetteau est aussi celui qui a inauguré le super Tie‐break ce jeudi au Masters France. Ce choix a sûrement été pris pour plusieurs raisons. D’une part les organisateurs peuvent maitriser la durée du match – en deux sets on va rarement au delà de 2heures et demi. D’autre part ils préservent les organismes des participants, et cet argument là est inattaquable. D’ailleurs à la vue de la rencontre de Gilles Simon face à Marc Gicquel il est clair que nos « champions » sont plus qu’en rodage et qu’ils jouent avec un petit frein à main. Le choix du super Tie‐break vise donc à les rassurer sur l’état de fatigue maximum dans lequel ils seront à l’issue de l’ensemble de leurs rencontres. En revanche, nous ne savons pas si lors de la finale, cette règle va être maintenue.
L’autre choix discutable, c’est celui du Décoturf, très lent visiblement. Mise à part cela, on aime le vert du court sans couloirs. Cela nous rappelle une autre époque du tennis, celle où il existait un circuit concurrent de l’ATP, le WCT. En attendant, on espère tous ici, que le Palais des sports de Toulouse va se réveiller ce week‐end car là, force est de constater qu’hier cela sonnait le creux dans les travées.
Publié le vendredi 19 décembre 2008 à 11:30