AccueilArchivesY croire, ne pas y croire : telle est la question

Y croire, ne pas y croire : telle est la question

-

« Et main­te­nant, que vais‐je fai‐reuuh ? » : c’est ce que doit se demander Santoro après son match perdu contre Cilic. Ca y est, la carrière de Santoro est finie. Mais, à mon avis, on va le retrouver sur le senior tour dans quelques temps. Le tennis lui manque­rait trop !

Côté Virginie Razzano : elle manquait de « niack ». Son adver­saire Makarova a été, quant à elle, parti­cu­liè­re­ment soutenue par son clan et son coach. J’ai pu remar­quer le peu d’en­cou­ra­ge­ments du clan fran­çais pour Virginie sur les balles impor­tantes. Pourtant, tous les « profes­sion­nels de la Fédé » étaient là… En obser­va­tion, plus qu’en soutien.
Je me pose donc la ques­tion : être un profes­sionnel du tennis « fran­çais » interdit‐il de soutenir une n°2 « fran­çaise » ? J’ai pu juste entendre deux mini « vas‑y Nini » lancé par Alexia Dechaume. Rien de plus. Le jeu de Virginie n’était pas ridi­cule, il lui a juste manqué d’y croire davantage.

… Elle y croyait, pour­tant, Cibulkova dans le 3ème set : elle menait 5–1 face a King ! Mais l’Américaine d’ori­gine asia­tique a fait preuve d’une maitrise parfaite de ses nerfs et a tout remonté. Cibulkova souffre subi­te­ment de douleur dans les tous derniers points. Elle s’ap­puie sur la bâche de fond de court… Et King remporte les deux balles qui lui manquent pour remporter ce match.

Coté météo : le soleil est de retour !

Gwendoline Cordeliers, en direct de l’Open d’Australie