Ferrer, enfin !

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David Ferrer renoue enfin avec la victoire après deux ans sans remporter de tournoi. L’ancien numéro 4 mondial s’est imposé cette nuit en finale du tournoi d’Acapulco face à son compa­triote et ami Juan Carlos Ferrero sur le score de 6336 61.

Il y a tout juste une semaine, Juan Carlos Ferrero rempor­tait son deuxième tournoi d’af­filé face à David Ferrer. Cette nuit, l’ac­tuel 17ème mondial a eu sa revanche. Une victoire qui devrait l’aider pour la suite de la saison lui qui n’avait plus ajouter de titre à son palmarès depuis le tournoi de s‑Hertogenbosch en 2008.

Pour leur huitième rencontre, Ferrer n’a pas tremblé et a su profiter de l’unique occa­sion de break dans le premier set pour prendre les devants et mener 6 jeux à 3. Mais l’an­cien numéro 1 mondial trouve les ressources pour revenir à un set partout, 6336. Fatigué par les nombreux matches accu­mulés ces dernières semaines, le vain­queur de Roland Garros 2003 semble accuser le coup sans pouvoir se battre comme il l’au­rait souhaité pour empo­cher un troi­sième tournoi consé­cutif. C’est fina­le­ment Ferrer qui s’en sort sans encombre dans l’ul­time manche qu’il remporte 6 jeux à 1 après une heure et 47 minutes de jeu.

Malgré ce huitième titre de sa carrière, l’Espagnol reste réaliste, persuadé qu’il ne pourra plus revenir dans les 10 premiers mondiaux. Effectivement, à l’issue de cette finale, David Ferrer a assuré qu’un retour dans le Top 15 ne l’in­té­res­sait pas beau­coup à cause des points qui le séparent des tous meilleurs. « Je suis content parce que j’ai eu deux bonnes semaines mais je ne pense cepen­dant pas au clas­se­ment, je dois aller de semaine en semaine et ne pas penser au delà de ça ».
Quelques jours plus tôt, il avouait égale­ment à la presse espa­gnole que les Grands Chelems étaient pour lui inac­ces­sibles et que ce qui l’in­té­res­sait était de « jouer au tennis et tout donner jusqu’à l’épui­se­ment ».

L’Espagnol baisse‐t‐il trop vite les bras ou a‑t‐il raison ? L’avenir nous le dira…

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