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Tsonga prend date !

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Jo‐Wilfried Tsonga a fait le boulot. Le numéro 1 fran­çais a remporté à Anvers son quatrième titre de l’année, le 16ème depuis le début de sa carrière. Il a dominé le malheu­reux Diego Schwartzman (6−3, 7–5 en 1h35), déjà fina­liste l’année passée face à Richard Gasquet. A tout juste un mois d’une finale de Coupe Davis contre la Belgique, le Manceau prend date et son parcours confirme qu’il sera le fer de lance de cette équipe tricolore.

Arrivé en finale en ayant battu trois joueurs classés en dessous des 90 premiers au clas­se­ment ATP, dont les deux fran­çais Kenny de Schepper et Julien Benneteau, Jo‐Wilfried Tsonga pouvait craindre une diffé­rence de niveau consé­quente face à un joueur qui s’af­firme de plus en plus sur le circuit, l’Argentin Diego Schwartzman (26ème). Sauf que l’ex­pé­rience à un prix. Avec 26 finales au comp­teur avant celle‐ci, Jo avait l’avan­tage de connaitre l’am­biance de ces matchs déci­sifs pour une carrière. En face, le Sud‐américain n’en compte que deux dont celle de l’édi­tion précé­dente perdue face à Gasquet. Rentrant serei­ne­ment dans le match, le Tricolore fait parler sa puis­sance et sa vista au service avec 93% de points remportés derrière sa première balle lors du premier set. A 3–2 pour lui, il enchaine notam­ment un retour gagnant sur une petite deuxième balle de l’Argentin et un passing bien senti pour mener faci­le­ment 4–2. Le premier set dans la poche en 30 minutes, le vain­queur de Paris‐Bercy 2008 est serein.

Tsonga aime l’indoor

La deuxième manche sera bien plus décousue avec pas moins de onze balles de break obte­nues par les deux joueurs sur l’en­semble du set. Moins précis au service, le 17ème mondial doit parfois subir les assauts long de ligne de l’in­tré­pide argentin qui possède un revers explosif. Alors qu’il avait une balle pour disputer un tie‐break, il a fina­le­ment fini par craquer, la faute à un Tsonga impliqué et appliqué. A tout juste un mois de la finale de Coupe Davis, ce titre tombe à merveille pour lui ainsi que pour tout le clan trico­lore. Car sans un Jo meneur et en confiance, diffi­cile d’en­vi­sager une quel­conque victoire. Pour rappel, le fran­çais de 32 ans a gagné 11 de ses 16 victoires sur une surface dur en inté­rieur. Une statis­tique qui a de quoi redonner le sourire aux suppor­ters fran­çais scep­tiques. Et ce n’est certai­ne­ment pas un hasard si le capi­taine Yannick Noah a choisi cette surface pour le stade Pierre‐Mauroy de Lille le 24 novembre prochain.

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