AccueilATPATP - Rolex Paris MastersFederer : "Très agréable d'avoir des objectifs aussi important"

Federer : « Très agréable d’avoir des objec­tifs aussi important »

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Roger Federer continue d’avancer au BNP Paribas Masters. Après un premier tour compliqué contre Jérémy Chardy, le Bâlois a géré face à Lucas Pouille, sensa­tion de la semaine au POPB. Le Suisse est revenu en confé­rence de presse sur sa fin d’année 2014 qui s’annonce palpitante.

Vous aviez dit que vous aviez besoin de ce match pour juger le poten­tiel de Lucas Pouille. Comment l’avez-vous trouvé ?

« Je ne me souviens pas assez des entraî­ne­ments avec lui pour savoir quel était son point fort, coup droit, revers, où il servait, avec quelles zones. Alors pendant long­temps dans le match, je n’étais pas très sûr. Malheureusement, on n’a pas trop eu de rallyes au cours du match. Le jeu était basé sur le service. J’avais des diffi­cultés à lire son service. Il coupe bien la balle, elle bouge beau­coup, j’aime bien sa tech­nique d’ailleurs sur tous les coups. Il est assez véloce. Il faut juste qu’il travaille dur. Il a la bonne menta­lité pour s’entraîner tous les jours. Il y a beau­coup d’autres très bons joueurs sur le circuit, il faut juste qu’il passe le cap des Challengers le plus vite possible. J’ai vrai­ment aimé son jeu et je comprends pour­quoi il a passé les quatre premiers tours. »

Comment gérer une fin de saison avec autant d’objectifs, la place de numéro 1 mondial, le Masters et la Coupe Davis…

« Je ne pense pas trop à la Coupe Davis. C’est assez simple, tu te concentres sur le moment même. Pour l’instant, je fais jour après jour, une concen­tra­tion sur Bercy. Après je sais que j’ai un peu de repos. Je vais voir comment je vais m’entraîner selon la fatigue de cette semaine ou à quel point je me sens bien. Après Shanghai, je me sentais bien et malgré le jet lag, je suis allé sur terre battue pendant trois jours. J’ai continué à m’entraîner sur dur, j’ai gagné Bâle. C’est en tout cas très agréable d’avoir des objec­tifs aussi impor­tants en fin de saison. Beaucoup de gens, de jour­na­listes pensent que l’année est terminée. Mais en fait pas du tout. Il y a encore telle­ment à suivre. Ça me motive énor­mé­ment d’avoir de tels objectifs. »

Vous êtes très popu­laire en France et dans le monde entier. Sentez‐vous ce respect dans le public de Coupe Davis ?

« Ce n’est pas unique­ment en Coupe Davis que tu repré­sentes ton pays. Je le fais partout, comme les Français le font partout. Ça ne change pas énor­mé­ment. Ce qui va être vrai­ment inté­res­sant, ce sont les 27 000 personnes ! C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu. Je pense que tous les joueurs veulent vivre ça et dans le meilleur esprit possible. Il y aura beau­coup de Suisses et de Français, c’est un peu une fête du tennis si vous voulez. Après ils vont soutenir leurs joueurs, c’est super. Je veux juste qu’il y ait une bonne ambiance. J’ai déjà joué dans beau­coup d’ambiances diffi­ciles ou agréables dans le passé. Si c’est respec­tueux, c’est super. C’est comme ça que tu vas la gagner un peu diffé­rem­ment. Ça fait mauvais goût à la fin. En tout cas, je pense que cela va être inté­res­sant, c’est assez équi­libré entre les deux équipes, tous les joueurs fran­çais ont beau­coup de capa­cité. Chez nous, on sait à quoi s’attendre du niveau des Français. Je pense que cela peut être un week‐end assez génial pour tout le monde. J’ai beau­coup de soutien dans le monde entier, j’apprécie énor­mé­ment parce que ce n’est pas normal non plus. Cela fait encore plus plaisir. »

De votre envoyé spécial à Bercy

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