AccueilATPATP - FinalsAutumn in London: David Ferrer (2/8)

Autumn in London : David Ferrer (2÷8)

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Alors que le Masters débu­tera ce dimanche, la Rédaction de Welovetennis.fr a décidé de faire un petit réca­pi­tu­latif des forces en présence. Chaque joueur qualifié pour Londres passera sur le grill… Cette fois‐ci, c’est David Ferrer qui s’y colle !

Son année 2015
Palmarès : Rio de Janeiro, Acapulco, Vienne (ATP 500), Doha, Kuala Lumpur (ATP 250)
Bilan victoires‐défaites : 53–13
En 2015, David Ferrer a fait du David Ferrer. Avec des résul­tats aussi régu­liers que sa forme physique, le métro­nome s’est montré très présent dans les ATP 250 et 500. Cependant, encore une fois, il est retombé dans ses travers sur les grosses épreuves : souvent placé, jamais gagnant, Ferrer n’aura pas dépassé les quarts en Grand Chelem (Roland Garros), ni les demies en Masters 1000 (Rome, Bercy). Pourtant porté par un début de saison canon, le Valencian est fina­le­ment rentré dans le rang. Toutefois, il a une nouvelle fois justifié son statut d’in­cre­vable, infa­ti­gable joueur, grigno­tant chaque centi­mètre de chaque ligne de fond… Jusqu’à en épuiser bon nombre de ses adversaires.

Sa perf’ de la saison
Pour la moby­lette espa­gnole, l’année n’aura pas été très riche face aux Top 10. Ferrer présente un bilan de huit défaites en 11 rencontres contre les pension­naires de l’élite mondiale, ce qui est trop peu pour un joueur de son calibre ! Cependant, il y a de très bonnes choses à souli­gner pour l’Ibérique : entre deux premiers mois de feu ‑trois titres en deux mois‑, et ses stats parfaites en finale, Ferrer a de quoi pavoiser. Il a en effet remporté l’in­té­gra­lité des finales qu’il a dispu­tées cette année, soit cinq… Voilà qui montre que la pres­sion ne le fait pas vriller ! 

Sa décep­tion en 2015
Sa saison euro­péenne sur terre battue, sans hésiter. Il n’a certes pas été ridi­cule, loin de là, mais force est de constater qu’un terrien de son calibre aurait pu mieux faire. Ferrer n’a pas dépassé le dernier carré entre Monte Carlo, Barcelone, Madrid, Rome et Roland Garros ! Si l’on devait en ressortir un match, ce serait sa surpre­nante défaite contre Pablo Andujar, en demies de Barcelone. Un revers évitable contre le 66ème joueur mondial, qui l’a forcé à faire un faux départ sur l’ocre européen.

Qu’a t‑il montré au Masters par le passé ?
Ne cher­chez plus, vous êtes tombé sur un grand connais­seur de l’épreuve ! Sept parti­ci­pa­tions depuis le début de sa carrière, 2015 marquant sa sixième consé­cu­tive (à noter qu’il était alter­nate l’an passé). Des chiffres qui prouvent donc cette véri­table régu­la­rité dont David Ferrer fait preuve chaque saison. Côté perf’, une finale en 2007, et une demie en 2011. Enfin, à noter qu’il n’a plus remporté de match au Masters depuis 2012, et un succès sur Janko Tipsarevic.

Bonus track : Quand Ferrer s’es­saye au style Nadal, ça donne ça…