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Djokovic, nouveau coup d’arrêt

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A l’image de son parcours à Acapulco où après avoir battu Juan Martin Del Potro, Novak Djokovic s’est une nouvelle fois incliné contre Nick Kyrgios. L’Australien a encore été intrai­table au service pour dominer le Serbe (triple tenant du titre en Californie) en deux manches, 6–4 7–6(3). Le natif de Canberra se qualifie pour les quarts de finale où il affron­tera Roger Federer ou Rafael Nadal.

Les perfor­mances de Novak Djokovic entre Acapulco et Indian Wells se ressemblent et le paral­lèle est facile. Après avoir dominé Juan Martin Del Potro au tour précé­dent, le Serbe a encore buté sur Nick Kyrgios. Et comme au Mexique, l’Australien a réalisé une pres­ta­tion énorme, en s’appuyant sur une excel­lente qualité de service avec 14 aces, 86% de réus­site sur ses premières et pas la moindre balle de break concédée. Mais résumer la perfor­mance du natif de Canberra au service serait réduc­teur, car il a aussi été plus perfor­mant au retour avec 86% de services relancés contre seule­ment 57% pour le Serbe.

Djokovic n’est pas encore guéri

Le Djoker n’a pas eu son rende­ment habi­tuel à la relance. Il a été pris à la gorge dès le début du match où, nerveux, il s’agaçait assez vite. Le break concédé dès le premier jeu de la rencontre lui a coûté le premier set. Habituellement si constant, il a commis beau­coup trop d’erreurs (25 fautes directes sur l’ensemble du match) y compris en revers, son point fort. Alors malgré ses récentes décla­ra­tions où le numéro 2 mondial expli­quait qu’il avait de nouveau faim, cette nouvelle élimi­na­tion (alors qu’il était triple tenant du titre en Californie) confirme qu’il est loin d’être tota­le­ment guéri. Et son atti­tude est semblable à celle de la deuxième partie de saison 2016.

Kyrgios confirme

Alors oui, Novak Djokovic n’a pas été épargné par le tirage au sort ces dernières semaines. Mais il va devoir tirer des ensei­gne­ments s’il ne veut pas enchaîner les désillu­sions. La confiance est, elle, au rendez‐vous pour Nick Kyrgios. Deux semaines après Acapulco, il a confirmé en s’of­frant une deuxième victoire consé­cu­tive sur l’an­cien numéro 1 mondial. L’actuel 16e mondial démontre une fois de plus toutes ses capa­cités dans les plus grands matchs et face aux cadors. Son poten­tiel est immense et lors­qu’il est plei­ne­ment concentré sur son sujet, il peut battre n’im­porte qui. Roger Federer et Rafael Nadal sont prévenus.