Malgré la courte défaite contre Tomas Berdych (7–6(3) 7–5), Richard Gasquet a surtout tenu à souligner le bon état de son dos qui l’a tant fait souffrir ces dernières semaines. Sans s’enflammer comme il le dit lui‐même.
Richard, Tomas Berdych était un petit peu plus fort sur ce match ?
« Oui, un petit peu plus fort. J’étais un peu fatigué au début. J’avais six matches derrière (avec son parcours victorieux à Estoril). Je ne me sentais pas si loin que ça, même très près. Ici, les conditions l’avantagent, les balles sont plus rapides. Ça va vite. »
C’est un match rassurant malgré la défaite ?
« Pas au niveau tennistique, car je sais que je peux le battre. Ce qui est rassurant pour moi c’est d’avoir fait sept matches de suite sans m’être fait mal, avoir joué des joueurs de haut niveau, avoir enchaîné sept matches sur neuf jours. C’est ça le plus rassurant, avoir fait de la compétition à plus haut niveau sans aucune douleur. »
Qu’est-ce qui a manqué aujourd’hui (lire ce mercredi), du physique ?
« Oui un peu de physique, je n’étais pas très frais. J’ai très peu d’entraînement derrière moi, c’est dur d’enchaîner un tournoi après Estoril. Je ne vais pas m’enflammer et je verrai jour après jour, pour le moment je n’ai pas du tout eu mal. C’est quand même très important. »
Comment faire pour se reconstruire alors que les tournois s’enchaînent ?
« Il faut continuer à se renforcer le dos tous les jours. C’est ça le plus important. Je sais que si je peux continuer de jouer comme j’ai pu le faire, mon niveau va très vite augmenter. Si je joue des matches de très haut niveau, que je peux m’entraîner et être à 100%, ça va aller très vite. »
Comment aborde t‑on un nouveau match après une série de victoires ?
« Il y a toujours l’envie de gagner ! Le plus important pour moi est que j’ai joué beaucoup de matches, je n’ai pas eu de douleur. Je rejoue bien très vite. Je ne m’attendais pas à gagner un tournoi après six semaines d’arrêt en ne sachant pas où j’en étais au niveau du dos. »
De votre envoyé spécial à Madrid
Publié le mercredi 6 mai 2015 à 18:04