Comme en 2017, Lucas Pouille échoue sur la dernière marche de l’Open 13 Provence. Le Nordiste, battu par Karen Khachanov (7−5, 3–6, 7–5), entend bien retenir le positif de sa semaine et enchaîner avec Dubaï et les Masters 1000 d’Indian Wells et Miami.
Lucas, quel regard avez‐vous sur cette finale ?
C’est un très bon joueur qui va monter et sera rapidement dans les 15, 20 premiers mondiaux. Ça se joue à pas grand‐chose, quelques petits détails qui n’ont pas tourné en ma faveur. Dans l’ensemble, c’était un bon match avec beaucoup d’intensité et comme on est deux joueurs très offensifs, il n’y avait pas beaucoup de rallyes.
Avouez‐vous la sensation d’avoir pris le dessus ?
Dans le deuxième set et même dans le troisième, je commence à être meilleur que lui et à le dominer. À 5–5 (dans le troisième acte), le retour m’échappe, c’est dommage alors que je l’ai. Si je le fais jouer, il peut se tendre car on est dans un moment important. Ensuite, il sert des premières. À 5–6, 30–0, j’appuie ma deuxième comme je l’ai fait depuis le début du match. Elle prend la bande, ça fait partie du jeu.
Que retenez‐vous de cette semaine marseillaise ?
Je retiens du positif, avec une nouvelle finale. C’est un ATP 250, pas un Grand Chelem ou un Masters 1000, mais encore un tournoi où je réponds présent. À Montpellier je gagne, ici je suis en finale, c’est un bon enchaînement. Maintenant, ce serait bien d’enchaîner avec Dubaï et Indian Wells – Miami.
Physiquement, êtes‐vous prêt à enchaîner avec une quatrième semaine consécutive ?
Oui ça va, il faudra bien récupérer du voyage. Je rentre ce soir (lire ce dimanche) sur Paris et je prends l’avion demain matin (lire ce lundi). Même si ce n’est que trois heures de décalage, il faut bien dormir, car quand on se réveille à 8 heures, il est 5 heures du matin, on n’a pas de beaux yeux (sourire). Il faut s’adapter au mieux.
Pensez‐vous qu’une fenêtre peut s’ouvrir en mars pour intégrer le Top 10 ?
L’an dernier, je n’ai rien fait en Masters 1000 à l’exception de Monte‐Carlo (demi‐finale). Donc si j’avais mieux joué sur ces tournois, j’aurais été plus proche du Top 10. Je n’ai pas regardé, mais on m’a dit qu’il manquait environ 500 points pour être à la porte des dix. Il faut essayer de jouer mon jeu, comme je l’ai fait à Montpellier, Marseille, avec la bonne attitude et accepter de ne pas toujours bien jouer car des matchs parfaits on en fait rarement.
De votre envoyé spécial à Marseille
Publié le dimanche 25 février 2018 à 18:42