Roger Federer est de retour ! Le Suisse, qui débutera contre Juan Martin Del Potro, a tenu sa traditionnelle conférence de presse d’avant-tournoi ce jeudi. Le Bâlois a abordé tous les sujets : les causes de sa blessure et les différentes polémiques de ces dernières semaines…
Sur les raisons de sa blessure au genou…
« C’est arrivé le jour d’après ma demi‐finale contre Djokovic (à l’Open d’Australie). Je me suis réveillé, je ne sais plus exactement ce qui s’est passé, je crois que j’allais donner un bain aux filles. J’ai fait un mouvement très simple et j’ai entendu un « click » dans mon genou. Le lendemain, au zoo, ma jambe avait gonflé. »
Sur son match contre Juan Martin Del Potro…
« Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très excitant ! J’aime bien Juan Martin. Nous avons disputé de très bons matchs ces dernières années, deux fois en cinq sets à Paris, mais aussi à l’US Open… C’est agréable de le voir de retour. Je ne l’ai pas vu jouer depuis son retour, donc je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. Mais mon coach a assisté à son premier tour. »
Sur l’égalité du prize money…
« Je suis pour l’égalité du prize money. C’est parfois difficile de l’obtenir. Cela dépend de la volonté du directeur du tournoi. C’est le cas ici, à Indian Wells, Madrid et dans tous les Grands Chelems. Je suis heureux que le tennis ait produit certaines des plus grandes athlètes féminines de l’histoire. Le tennis est une bonne plateforme. Et l’égalité du prize money est une bonne chose. »
Sur le cas de dopage de Maria Sharapova…
« J’ai été très surpris. Je pensais qu’elle allait annoncer sa retraite ou quelque chose comme ça. Cela montre que même les joueurs les plus connus peuvent être attrapés par le système en place et qu’il fonctionne bien. Je suis pour la conservation des contrôles sanguins pendant dix ans tout en le faisant savoir aux joueurs et joueuses. Ils pourraient être punis rétroactivement. »
Sur le problème du dopage dans le tennis…
« Je ne pense pas que le dopage soit un problème. Je suis peut‐être naïf de croire en ce que font les athlètes. J’ai confiance. Je ne pense pas que ce soit un problème majeur. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de personnes qui se dopent. Maintenant, je ne peux parler que pour moi‐même. Je sais ce que je prends et je le vérifie toujours quatre fois pour être sûr car je ne veux pas prendre le moindre risque. »
Publié le jeudi 24 mars 2016 à 22:37