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Del Potro, retour compliqué

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Juan Martin Del Potro est bien de retour sur le circuit depuis un mois et cela fait du bien pour un joueur aussi atta­chant, qui affronte Robin Haase pour son premier match en Floride ce samedi. Cela dit, l’Argentin n’a pas les résul­tats escomptés depuis, et n’ar­rive pas confirmer ses résul­tats de sa belle année 2016 avec un titre à Stockholm, en Coupe Davis ainsi qu’une finale aux JO. Pourquoi a‑t‐il autant de mal cette saison ? Tentatives d’explication :

Trois tour­nois joués en 2017, 5 victoires pour 3 défaites. Des statis­tiques d’un joueur évoluant dans le Top 30 pas plus, qui ont égale­ment la parti­cu­la­rité d’être celles de Juan Martin Del Potro. La tour de Tandil, qui est revenu plus tard que tous ses cama­rades cette saison pour mieux se refaire physi­que­ment, n’est pas vrai­ment au mieux. Le protégé de Franco Davin joue‐t‐il avec le frein à main ou bien est‐il tout simple­ment en train de payer les efforts fournis la saison dernière, physi­que­ment comme menta­le­ment ? Actuellement, la réponse pour­rait être plus simple que cela.

Une malchance excep­tion­nelle au tirage

Après ses absences répé­tées ces dernières années, Del Potro avait enfin réussi à enchaîner l’année dernière, et pu se replacer dans le Top 50 mondial. Malheureusement, le géant d’1m98 n’est toujours pas une tête de série impor­tante dans les tour­nois, ce qui lui donne très souvent des tableaux diabo­liques. C’est simple, sur les trois défaites subies par l’Argentin en 2017, il a perdu contre deux Top 10, Novak Djokovic à Acapulco et Indian Wells, et Milos Raonic à Delray Beach. Alors certes le Serbe n’est pas au mieux cette saison, mais il n’en reste pas moins un adver­saire redou­table. Et le Canadien est un des hommes en forme du circuit (3ème mondial en début d’année). Cette malé­dic­tion semble le pour­suivre à Miami, car le vain­queur de l’US Open 2009 pour­rait retrouver Roger Federer dès le troi­sième tour. La poisse pour un tel joueur qui l’empêche actuel­le­ment de remonter un peu plus au classement.

Il est « plus tranquille »

Cependant, le joueur albi­ce­leste n’en fait pas un fromage, il est juste très content de pouvoir jouer des matchs et de parti­ciper à plusieurs tour­nois d’af­fi­lées, ce qui le rend « plus tran­quille ». Son absence du circuit l’avait réel­le­ment attristé, lui qui « regar­dait mélan­co­li­que­ment pendant des mois les matchs sur (sa) télé­vi­sion ». Ce grand fan de son sport est main­te­nant « honoré de pouvoir jouer contre ces joueurs à un pied d’éga­lité » et son expé­rience en dehors des courts lui permet « de ne pas (se) frus­trer » même lors­qu’il perd. Et avec ce recul, qui pour­rait devenir une force par la suite, il est certain que Juan Martin reviendra encore plus fort et embê­tera à nouveau les meilleurs dans les derniers tours des grands tour­nois. Tomber pour mieux se relever, c’est fina­le­ment ce que l’Argentin fait encore de mieux.