Richard Gasquet a parfaitement négocié son entrée en lice contre Nicolas Almagro (6−4 6–0). En conférence de presse, le Biterrois est revenu sur ses sensations pour le premier rendez‐vous de l’année sur terre battue en évoquant l’importance de ce premier tour de Coupe Davis guadeloupéen.
Richard, c’est un test réussi…
« Le match s’est bien passé mais il était accroché au début. Après, il fait un mauvais jeu à 4–4 et j’ai su en profiter. J’ai vu qu’il était assez énervé à l’entame du deuxième set. Je ne l’ai pas lâché. J’ai voulu lui mettre la tête sous l’eau le plus vite possible. Je suis satisfait de ma performance et de gagner en deux sets. »
Etes‐vous rassuré ?
« J’ai besoin de l’être ! L’an passé, j’enchaînais les matchs avec Wimbledon et l’US Open. Je savais où j’en étais. Cette saison, j’ai besoin de revenir, de faire des gros matchs. J’ai réussi à en faire à Indian Wells et Miami même si j’aurais pu aller plus loin. J’espère y parvenir ici, à Monte‐Carlo. »
Le fait d’avoir déjà joué sur terre battue, est un facteur important ?
« C’est important d’avoir pu jouer en Guadeloupe, surtout qu’il faisait déjà très chaud. On a réalisé des grosses sessions d’entraînement. C’était bien de pouvoir le faire là‐bas. On savait que ce serait un atout pour la suite. Et ces dix jours m’ont fait du bien. »
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le lundi 11 avril 2016 à 16:13