Au courage et avec du caractère, Benoit Paire a franchi l’obstacle Inigo Cervantes au premier tour après avoir remonté un break et sauvé une balle de match dans le troisième set (4−6 6–2 7–6(6)). En conférence de presse, l’Avignonnais était soulagé de ce succès.
Benoit, c’est une victoire qui va faire du bien…
« Toutes les victoires font du bien, mais celle‐ci beaucoup plus que les autres ! C’est difficile depuis le début de l’année. J’ai su rester dans le match et même si je n’ai pas toujours bien joué, je me suis accroché et je me suis battu. J’espère que cela va me permettre de lancer ma saison. »
Comment expliquez‐vous que vous avez du mal à retrouver votre meilleur niveau ?
« Il y a plusieurs facteurs qui rentrent en compte. On reste des êtres humains. Depuis le début de l’année, je me sens fatigué, j’ai l’impression d’avoir mes jambes coupées. C’est dur de jouer. J’essaie de surmonter cette période comme je le peux. Je ne sais pas comment l’expliquer, je ressens du stress avant mes matchs. Et quand ce n’est pas le cas, que je me sens bien, j’arrive à faire de bons résultats. C’est pour ça que j’ai eu plus de bas avec six premiers tours que de hauts avec ces deux demi‐finales (Chennai et Marseille). »
Avez‐vous vu la présence de Noah dans les gradins qui mettait de l’ambiance ?
« Quand je suis dans le match, je regarde uniquement mes amis, ma famille, des gens qui comptent pour moi et qui me soutiennent dans les moments difficiles. Je ne prête pas attention au reste. J’ai apprécié l’ambiance qu’il y a eu sur le court. Mais pour être honnête, je n’ai pas vu que Noah était présent dans les gradins. Et s’il a fait un bordel de dingue, alors tant mieux je suis content (sourire) ! »
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le lundi 11 avril 2016 à 18:46