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Professeur Djokovic

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Novak Djokovic avait fait trainer les choses mardi, pour son entrée en lice à Montréal. Deux jours après, le boss était de retour, et a véri­ta­ble­ment donné une leçon de tennis à Jack Sock. Djoko n’a mis que 55 minutes pour faire la diffé­rence 6–2 6–1. Le Serbe n’a déci­dé­ment pas envie de trainer sur le béton cana­dien et va pouvoir se préparer tran­quille­ment pour les quarts de finale.

Face à Thomaz Bellucci au premier tour, Novak Djokovic a mis beau­coup de temps pour trouver ses marques. Logique, après avoir passé quatre mois sur terre battue et sur herbe, le retour sur dur ne peut pas se faire aussi aisé­ment, même lors­qu’on est numéro un mondial. Ce jeudi, c’est Jack Sock qui pouvait prétendre à contre­carrer les plans de Djoko. Mais le Serbe conqué­rant et impi­toyable n’a mis qu’une demi‐heure pour faire plier son adver­saire. En un set, gagné 6–2, Novak avait déjà trouvé toutes les failles de son adver­saire pour s’en défaire. Et il ne s’est pas arrêté là ! La seconde manche a été une véri­table démons­tra­tion, tant le mental de Sock s’est effondré. Il ne restait plus qu’à Novak, très solide, à dérouler, offrant quelques « hot shots » au public cana­dien qui jubi­lait de voir enfin le favori du tournoi à l’aise. Après avoir fait le double break, il ne manquait plus qu’un petit service‐volée pour sceller sa victoire et montrer à tout le monde que le patron était bien là. Le match n’aura duré que 55 minutes, 6–2, 6–1. Il lui avait fallu autant de temps pour conclure chaque set lors de son premier tour face à Bellucci. Le numéro un mondial n’a plus qu’à attendre tran­quille­ment le nom de sa prochaine victime. Ce sera soit Ernests Gulbis, soit Donal Young.

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