AccueilATPATP - MontréalMurray : "Un très mauvais jour"

Murray : « Un très mauvais jour »

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Battu 6–3 6–1 par Kevin Anderson au premier tour, Andy Murray est revenu sur cette décon­venue en confé­rence de presse. Sans se cher­cher d’ex­cuses, le numéro 4 mondial explique s’être senti beau­coup trop lent sur le court. Interview.

Était‐ce le vrai Andy sur le court aujourd’hui ?

Oui, mais très lent. Le match s’est déroulé très vite. Cela m’était déjà arrivé une fois cette année. Pourtant, je m’étais bien préparé pour ce tournoi. Je joue géné­ra­le­ment très bien ici. Mais rien n’a marché aujourd’hui. J’ai très mal commencé chaque set, ce qui n’aide pas contre un joueur comme Kevin, qui sert très bien. Je me suis fait breaker au début de chaque set. Je n’ai rien réussi aujourd’hui.


Comment vous êtes‐vous préparé pour la saison sur dur ?

J’ai passé deux semaines à Miami, avant de venir ici jeudi. Je m’étais reposé un semaine ou dix jours après la Coupe Davis, puis je me suis entrainé pendant deux semaines et demi d’abord chez moi avant d’aller aux Etats‐Unis.

D’habitude, vous êtes l’un des meilleurs au monde en défense. Si un joueur s’aventure au filet, vous le passez à chaque fois. Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?

J’étais trop lent. Chaque fois qu’il montait au filet, j’étais en retard sur la balle. Il servait très bien, c’est normal d’être en défense sur les jeux de retour, mais moi, je n’ai pas bien servi. Je ne démar­rais pas bien après mon service. Il prenait très tôt l’avantage dans l’échange, je ne me dépla­çais pas bien.


Vous avez beau­coup parlé de votre régime alimen­taire et de votre forme avant ce tournoi. Est‐ce un mystère pour vous de ne pas vous êtes senti bien malgré tous ces efforts ?

Oui, un peu. Parfois, on peut faire des erreurs dans sa prépa­ra­tion. Pourtant, j’ai fait à peu près la même chose que les autres années pour préparer ce tournoi. C’était juste un très mauvais jour. Cela m’est arrivé deux fois cette année, et une fois l’année dernière. Je ne sais pas vrai­ment pour­quoi. Il est normal d’être un peu tendu et de ne pas jouer son meilleur tennis quand on s’est arrêté pendant quatre ou cinq semaines. Cependant, j’avais espéré jouer mieux que cela, car je me suis entrainé dur. Il faut que je redresse la situa­tion avant la semaine prochaine.

Pensez‐vous en avoir trop fait à Miami ? Vous avez travaillé très dur dans la chaleur pour vous préparer. Pensez‐vous que c’était trop ?

Je ne sais pas. On ne sait jamais à l’avance. Je vais voir ce qui se passe les prochains jours. J’aurais peut‐être dû jouer plus de points et de sets. Aujourd’hui, je ne me suis pas senti à l’aise quand on a commencé à jouer les points. Il faut vrai­ment s’entrainer dur de nos jours pour être au sommet. Cela se joue parfois à un jour près. On m’avait dit vendredi que je jouerai presque certai­ne­ment mercredi. On peut s’adapter en fonc­tion de cela. Parfois, on peut se tromper. Je ne sais pas exac­te­ment ce qui s’est passé.


Votre objectif prin­cipal reste l’US Open ?

Evidemment, le but est de jouer mon meilleur tennis à l’US Open. Les autres années, je jouais à mon meilleur niveau ici et pas forcé­ment aussi bien à l’US Open. J’aurais tout de même préféré jouer mieux que cela aujourd’hui. Je vais essayer de bien jouer en double avec mon frère. Ensuite je vais me préparer pour Cincinnati, car j’ai besoin de jouer des matches en vue de Flushing Meadows.

De votre envoyée spéciale à Montréal

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