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Tsonga : « Continuer sur cette lancée »

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Trois jours après son sacre à Rotterdam (ATP 500), Jo‐Wilfried Tsonga est arrivé dans la cité phocéenne. Pour sa troi­sième semaine consé­cu­tive de compé­ti­tion, le Manceau va se tester et voir s’il peut enchaîner.

Jo, dans quel état d’es­prit es‐tu en arri­vant à Marseille ?

J’ai bien joué sur ce début de saison avec un quart à l’Open d’Australie et une victoire à Rotterdam. L’objectif est de conti­nuer sur cette lancée. Je sais que je suis capable de faire de bons résul­tats, mais le but pour moi est d’être certain de pouvoir les enchaîner. Je suis curieux de voir comment ça va se passer, car dans le passé, j’ai toujours eu du mal à enchaîner les semaines. Je viens de réaliser un bon tournoi à Montpellier (demi‐finale) et j’ai gagné Rotterdam. Marseille est ma troi­sième semaine. C’est un chal­lenge pour moi. Je me sens bien physi­que­ment. Pouvoir enchaîner les tour­nois me permet de me rassurer.

Heureux de revenir à Marseille ?

Oui, Marseille me manquait. Il y a deux ans, j’étais même venu alors que je ne jouais pas. J’ai beau­coup d’attaches avec les personnes qui orga­nisent le tournoi, Jean‐François (Caujolle) et toute son équipe. J’aime venir à Marseille. J’y prends du plaisir.

A Rotterdam, tu as remporté ton 13e trophée, soit un de moins que Richard Gasquet. Es‐tu vigi­lant à ces chiffres ?

Je ne regarde pas derrière moi. Il s’agissait de mon deuxième ATP 500 dans ma carrière. J’en ai déjà gagné des mieux (2 Masters 1000, Bercy et Toronto) ou des moins biens, ce n’est pour autant qu’ils étaient moins beaux. Chaque tournoi suffit sa peine. Une carrière est rela­ti­ve­ment courte. On ne vit pas tous les jours des moments de victoire. Je m’en suis vrai­ment rendu compte en rentrant de Rotterdam. Cette sensa­tion est fina­le­ment rare, car on perd prati­que­ment toutes les semaines, à l’exception du numéro 1 ou 2. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de gagner. C’est le prin­cipe du bonheur, s’il n’y avait pas de choses diffi­ciles, il n’y aurait pas de plaisir.

De votre envoyé spécial à Marseille

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