Pour son deuxième tournoi après sa blessure à l’orteil, Lucas Pouille disputera (déjà) une finale, sa troisième sur le circuit. Le Nordiste, vainqueur de Richard Gasquet 7–5 6–3, peut briser le rêve de doublé pour Jo‐Wilfried Tsonga.
Lucas, quel regard portes‐tu sur ta prestation ?
J’avais de bonnes sensations. Ces dernières semaines, je me suis beaucoup entraîné avec Richard (Gasquet). J’avais donc un plan de jeu bien en tête. A partir du moment où j’ai réussi à breaker, donc à remporter le premier set, je me suis relâché. Pendant quatre jeux, je jouais bien, je le mettais sous pression. J’étais agressif et je ne ratais pas grand‐chose.
Cette qualification est bonne pour la confiance ?
Battre un joueur comme Richard, qui produit un bon tennis en ce moment, ça donne de la confiance. Il reste un match à gagner. Je vais me préparer au mieux et surtout ne pas me satisfaire de cette finale.
Jo a l’occasion de réaliser un doublé, un back‐to‐back, très rare…
Réaliser un back‐to‐back est extrêmement rare. Et pour tous les joueurs. Jo est quelqu’un que j’apprécie énormément. Il lui arrive beaucoup de bonheur en ce moment. Il va être papa prochainement. Il n’est pas loin de rejouer son meilleur tennis. Mais demain (lire ce dimanche), il sera mon adversaire et ce sera à moi de diriger les échanges pour ne pas subir (sourire). Je suis un joueur différent avec plus de maturité (depuis le seul affrontement en avril 2016 à Monte‐Carlo, ndlr). Je fais beaucoup plus de choses qu’à cette époque. Je connais bien sa qualité de balle. Il frappe très fort au service et en coup droit. Il prend le jeu à son compte. Il fait mal. On va en parler avec Manu (Planque).
Es‐tu surpris ou pas d’être en finale dès cette semaine ?
Pour être honnête, je n’avais même pas pensé au fait d’être en finale quand je m’entraînais il y a une semaine pour venir ici. Je voulais travailler dur et me concentrer sur le présent afin de ne pas penser aux différentes conséquences. Je voulais me focaliser sur chaque match et progresser. J’ai conscience que plus j’avance dans le tournoi, et mieux je me sens. Je gagne en confiance et mon niveau de jeu augmente.
De votre envoyé spécial à Marseille
Publié le samedi 25 février 2017 à 21:08