Ce n’est pas passé loin ! En lice en quarts de finale de l’Open 13, Dominic Thiem a tenu bon mais a fini par craquer contre Roberto Bautista Agut, s’inclinant 7–6(7) 6–3. L’Autrichien a pris les initiatives mais a été pénalisé par son manque d’expérience et de résistance mentale. Son bourreau du jour, quant à lui, affrontera le vainqueur du match Monfils/Bolelli.
Ce n’était pas la rencontre la plus attendue au Palais des Sports de Marseille aujourd’hui, mais force est de constater que le spectacle était au rendez‐vous. Pour ce premier quart de finale de la journée, Dominic Thiem se mesurait à Roberto Bautista Agut, solidement ancré dans le Top 20 mondial. Pour le jeune autrichien le défi était de taille, et c’est pour cela qu’il a décidé de prendre les choses en main dès le début de match. Thiem a fait le jeu, toutefois sans succès puisqu’il n’est pas arrivé à prendre le service de son adversaire. Le tournant du match est, clairement, le dénouement du tie‐break. Le 48ème joueur à l’ATP craque au moment de faire la décision, manquant deux balles de match dans le jeu décisif. Il prend alors un coup sur le casque, permettant à Bautista Agut de se faire la belle, puisqu’il porte la marque à quatre jeux à un. Le reste du deuxième set n’a vu que Dominic Thiem courir après le score, malheureusement sans succès, puisqu’il s’incline 7–6(7) 6–3.
Thiem, prises de risques pas récompensé
Cette défaite servira à Dominic Thiem, à coup sur. L’Autrichien a pris de nombreux risques sur le court, mais n’a jamais vraiment été récompensé. À l’image de son premier set perdu au tie‐break – où il était pourtant bien embarqué, menant 5⁄3 -, Thiem a beaucoup tenté, parfois trop. Face à un joueur solide sur ses appuis et aux grandes qualités défensives, il s’est forcé à prendre l’initiative du jeu, comme le témoignent ses 20 coups gagnants et ses 22 fautes directes dans la manche d’ouverture. Cependant, une ombre vient toutefois ternir le tableau du grand espoir du Tyrol. En effet, Thiem a manqué de consistance mentale au moment de faire la décision, notamment en fin de première manche. Par la suite, il s’est plus ou moins relâché, laissant les rênes de la rencontre à son espagnol d’adversaire. Voici donc, actuellement, le principal souci de l’Autrichien : il va falloir avoir les nerfs plus solides dans les moments cruciaux. Et cela passe, aussi, par essuyer des revers comme celui d’aujourd’hui.
De votre envoyé spécial à Marseille
Publié le vendredi 20 février 2015 à 15:45