AccueilATPATP - Rolex Paris MastersDel Potro en route pour le Masters ?

Del Potro en route pour le Masters ?

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Après sa victoire solide sur Robin Haase (7−5, 6–4), Juan Martin Del Potro a effectué un pas supplé­men­taire vers le Masters de Londres.

Le rêve est encore permis pour Juan Martin Del Potro. Qualifié pour les quarts de finale du Rolex Paris Masters suite à sa victoire sur Robin Haase (7−5, 6–4), l’Argentin peut se rappro­cher du Masters de Londres s’il va en demi‐finale. En cas de quali­fi­ca­tion pour le dernier carré, la « Tour de Tandil » dépas­sera Pablo Carreno Busta, qui occupe actuel­le­ment la huitième place quali­fi­ca­tive à la Race. Il ne sera pas encore assuré d’y être, mais il sera maître de son destin. De quoi lui rajouter une pres­sion ? « Au contraire, c’est une moti­va­tion supplé­men­taire. Le tour suivant sera une bonne bataille pour essayer de me quali­fier pour Londres. Il y a deux manières de voir les choses : soit je peux aller à Londres, soit je suis en vacances et je rentre à la maison. Évidemment, j’aimerais me quali­fier une nouvelle fois pour Londres, mais je sais à quel point c’est un défi très diffi­cile à relever. »

Del Potro : « Je n’aurais jamais pensé être si proche de me quali­fier pour Londres »

L’Argentin vise une cinquième quali­fi­ca­tion pour le tournoi des Maîtres. Et celle‐ci serait symbo­lique après son retour à la compé­ti­tion depuis 2016 après avoir enchaîné pendant presque deux ans les galères : « Ce serait un moment fantas­tique pour moi. Je n’aurais jamais pensé être si proche de me quali­fier pour Londres et je ne m’attendais pas à être en posi­tion de rentrer dans le Top 10. Après mes bles­sures, ce qui m’arrive est abso­lu­ment incroyable. J’aime me surprendre et c’est ce que je suis en train de faire. »

Néanmoins, JMDP aura un autre adver­saire en quarts de finale : la fatigue. Logique, il est sur une série de 20 victoires pour 4 défaites depuis l’US Open et dispute sa cinquième semaine de suite en compé­ti­tion après Pékin, Shanghai (demi‐finale), Stockholm (titre) et Bâle (finale) : « Je suis fatigué, mais c’est normal. C’est peut‐être le dernier effort de l’année, alors je vais donner le maximum. »

De votre envoyé spécial à Bercy