Dès l’issue de son match, Rafael Nadal s’est rendu en conférence de presse pour livrer ses impressions après sa victoire en trois manches face à Pablo Cuevas.
Cela a été encore un long match, est‐ce que vous n’êtes pas frustré de ne pas avoir pu écourter ce duel ?
Il n’y a aucune frustration, la vraie frustration aurait été de perdre. Gagner en se battant sur un match dur, c’est pas si mal. Dans ce type de tournois, il est évident que l’on doit s’attendre à des rencontres de ce style.
Comment vous sentez‐vous physiquement ?
C’est une longue saison. Elle est aussi celle qui m’a permis d’obtenir beaucoup de succès. Je suis très heureux de tout ce qui s’est passé. Et c’est logique aussi qu’avec toutes ses matches très intenses l’on soit un peu usé et fatigué à cette période de l’année.
Et votre genou droit, comment va‐t‐il ?
Il n’est pas à 100%, sinon je n’aurais pas demander un bandage, mais ce n’est pas le moment d’en parler.
Justement vous allez jouer face à Filip Krajinovc et ce sera la première fois, est‐ce que vous le connaissez ?
Oui, je le connais. Mais c’est vrai que je ne l’ai pas encore affronté. Je sais déjà que ce sera encore difficile. Filip joue bien, il a eu une belle saison, il est dans une très bonne dynamique donc il faudra que je sois performant.
Pour revenir à votre genou, est‐ce que ce n’est pas prendre un risque de jouer finalement ?
Ce tournoi est un evènement important, de plus, il se passe à Paris, une ville qui compte dans ma carrière. Et selon moi, il n’est pas question de parler de risque, je suis là pour jouer. Et pour être honnête, jouer ici ou pas ne change rien. Si vous me posez cette question en pensant à Londres, je peux vous affirmer que si demain je ne jouerai pas par exemple, cela ne voudrait pas dire que je ne serais pas à 100% pour le Masters.
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le vendredi 3 novembre 2017 à 00:05