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Federer, ce n’est pas rassurant

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Déjà malmené au tour précé­dent par Daniil Medvedev, Roger Federer a réci­divé face à un solide Roberto Bautista Agut (6−3, 2–6, 6–4). Le Suisse a notam­ment eu un passage à vide dans la seconde manche, un trou d’air qu’il ne faudra surtout pas rééditer face à Kei Nishikori en quart de finale.

6–3, 1–0 et break, Roger Federer dérou­lait son tennis avec aisance face à un Roberto Bautista Agut très loin de sa ligne de fond. On imagi­nait alors logi­que­ment que la partie n’al­lait pas atteindre des sommets d’au­tant qu’en sept duels, l’Espagnol n’avait jamais pris un set au Suisse. Et puis sans savoir vrai­ment pour­quoi, Federer se relâ­chait, commet­tait des fautes gros­sières. Il n’en fallait pas plus pour son adver­saire qui enchaî­nait trois jeux de suite et filait par la suite empo­cher le set 6–2.

Un gros passage à vide

La troi­sième et ultime manche permet­tait aux deux joueurs de proposer un beau combat même si c’est le Bâlois qui restait le plus offensif en se procu­rant très rapi­de­ment des balles de break. Mais Bautista tenait le coup même sauf sur les jeux de retour où il subis­sait souvent la loi du Suisse. A 4–4, comme c’est souvent son habi­tude, Roger bougeait un peu plus vite utili­sant toujours à merveille son coup droit et c’est sur la deuxième balle de break du jeu qu’il prenait alors la tête bien encou­ragé par une foule en délire.

Encouragé par la foule

Derrière, il faisait parler la poudre sur sa première balle et pouvait alors remer­cier son adver­saire qui l’avait poussé dans ses retran­che­ments. Ce que l’on peut donc conclure à l’issue de cette victoire labo­rieuse c’est que Roger semble par séquences manquer de rythme. On en saura plus sur sa forme face à Nishikori en quart de finale où il ne part pas forcé­ment favori. Vu la forme du Nippon, on devrait assister à un beau duel.

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