Dans la sphère tennistique et plus généralement sportive, des progrès considérables ont été faits pour libérer la parole sur la santé mentale. Souvent érigés en idoles au train de vie parfait, les joueurs et joueuses de tennis ont tendance à casser cette image ces dernières années.
Outre Paula Badosa en 2019 et Naomi Osaka en 2021 qui s’étaient exprimé sur le sujet, Sara Sorribes Tormo a récemment pris la décision de s’écarter de la petite balle jaune, en évoquant souffrir « depuis de longs mois sur un court de tennis ».
Dans son podcast Served with Andy Roddick, l’ancien numéro 1 mondial rappelle que le sujet n’était pas aussi facile à aborder par le passé.
« Nous avons eu des psychologues sportifs dans les années 90, dans les années 80, très, très éminents, très célèbres qui nous disaient : ‘Ne mentionnez même pas le fait que vous vous sentez mal’. C’était le contraire en grandissant. Et c’est comme si chaque personne pouvait le surmonter et y faire face. Et c’est logique. On ne traite pas tous ses patients de la même manière. Et c’était comme ça : ‘N’en parlez même pas, relevez la tête, avancez’. J’ai compris pourquoi c’était une procédure facile pour ceux qui essayaient d’en tirer profit. Mais dire que c’est la façon dont tout le monde devrait gérer les choses mentalement, c’est complètement psychotique. »
Publié le mercredi 23 avril 2025 à 16:36