Alors que la journée a été marquée par les sanctions et les menaces de l’ATP à l’encontre de la LTA, la fédération britannique de tennis, suite à l’exclusion des joueurs russes et biélorusses des tournois organisés sur le sol anglais, l’AELTC, l’organisme chargé d’organiser Wimbledon, envisagerait sérieusement d’annuler cette interdiction lors de l’édition 2023, d’après les informations du Telegraph.
Si le Grand Chelem londonien n’est pas une propriété de la LTA et qu’il n’est pas concerné par les sanctions financières prononcés par l’ATP et de la WTA, il n’en reste pas moins contrarié et pénalisé par ces guerres internes comme en témoigne l’absence de point lors de la dernière édition. Une absence de point qui a été notamment compensée par un prize money record.
De plus, Wimbledon serait désormais rassuré sur le fait qu’il n’y aura pas de démonstration pro‐Poutine de la part des joueurs russes et biélorusses, ce qui était à l’origine l’une des plus grandes craintes du gouvernement britannique.
On notera que la Grande‐Bretagne reste une exception dans le monde du tennis alors que toutes les autres nations permettent aux Russes et aux Biélorusses de jouer sous un drapeau neutre.
Publié le mercredi 7 décembre 2022 à 18:18