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Welcome to Miami : Ferrer envoie Zverev au tapis, Kerber manque sa revanche

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Tous les matins pendant le tournoi de Miami, la rédac­tion vous prépare un réca­pi­tu­latif des événe­ments de la nuit en Floride.

Les résul­tats complets de la journée de samedi

Tsitsipas en mode diesel

Battu à la surprise géné­rale par Felix Auger‐Aliassime au deuxième tour d’Indian Wells pour son entrée en lice, Stefanos Tsitsipas a rectifié le tir à Miami face au dange­reux local Mackenzie McDonald (60ème). Surpris et breaké dès l’en­tame du match, le Grec ne s’est jamais affolé pour fina­le­ment recoller au score et remporter la première manche au tie‐break. Le deuxième set fut une forma­lité pour le numéro 10 mondial et il a montré qu’il faudra bien compter sur lui en Floride. 

Kerber encore battue par Andreescu

Alors qu’on pouvait penser que Bianca Andreescu aurait eu du mal à digérer le plus beau titre de sa jeune carrière remporté à Indian Wells, il n’en n’a rien été. A peine une semaine après sa victoire en finale sur Angelique Kerber, la Canadienne retrou­vait l’Allemande au troi­sième tour de Miami. Et le scénario fut quasi­ment le même puisque la nouvelle 24ème mondiale a de nouveau pris le dessus sur la tenante du titre à Wimbledon en trois manches et 2h10 de jeu : 6–4, 4–6, 6–1. Avec cette victoire, Andreescu en est à dix d’af­filée depuis le début d’Indian Wells. Qualifiée en huitièmes de finale, elle encore une carte à jouer face à Anett Kontaveit. On retrou­vera la numéro 4 mondiale sur terre battue où elle aura à cœur de faire oublier ces deux échecs. 

Ferrer est immortel

Qu’il est bon de voir encore David Ferrer s’ar­ra­cher sur un court de tennis à 36 ans. Même s’il manque de régu­la­rité dans le jeu, l’Espagnol a donné une véri­table leçon de courage et de comba­ti­vité à Alexander Zverev qui, une fois de plus, a fait preuve de suffi­sance après un premier set remporté très tran­quille­ment. L’Espagnol, qui restait sur cinq défaites de rang face à l’Allemand, a pris son destin en main au cours du deuxième set où il a parfois réalisé des points de très haut niveau. Avec 61% de points remportés derrière sa deuxième balle, « Ferru » a montré à tout le monde, et surtout à lui même, qu’il pouvait encore et toujours riva­liser avec les meilleurs joueurs du circuit. Il s’im­pose 2–6, 7–5, 6–4 en 2h30 et s’offre le droit de se faire encore plaisir à quelques semaines d’une retraite bien méritée. 

L’ image de la nuit

La balle de match et la magni­fique joie de David Ferrer après sa très belle victoire sur un Alexander Zverev encore trop suffi­sant pour viser les sommets…

L’insolite de la nuit…

La diffé­rence impres­sion­nante de taille entre le géant Américain Reilly Opelka et le lutin argentin Diego Schwartzman. C’est le premier nommé qui l’a emporté après une rude bataille de 2h20…